Positive Planet
Positive Planet, anciennement PlaNet Finance, est un collectif qui promeut l’économie positive en luttant contre la pauvreté et toutes formes d’exclusion au travers d’une solution innovante auprès des populations les plus précaires : l’entrepreneuriat positif.
Fondation |
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Zone d'activité |
16 pays |
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Type | |
Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Action sociale sans hébergement n.c.a. |
Siège | |
Pays |
Effectif |
180 salariés et collaborateurs |
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Fondateur |
Jacques Attali Arnaud Ventura |
Président | |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
Ses projets donnent au plus grand nombre, et en particulier aux populations les plus démunies, l’accès aux services financiers, à l'entrepreneuriat et aux marchés, afin que le développement favorise la réalisation des aspirations et du potentiel de chacun pour le bénéfice des générations suivantes[1].
Fondée en 1998 par Jacques Attali et Arnaud Ventura sous le nom de PlaNet Finance, Positive Planet a déjà mené plus de 1 000 projets et touché plus de 2 millions de bénéficiaires depuis sa création. Elle est aujourd'hui présente dans 16 pays[2]. Elle réunit 180 salariés et collaborateurs, dont 100 experts sur le terrain[3]. Son siège se trouve à Courbevoie, en France. En 2013, l’Organisation de solidarité internationale, Positive Planet, a reçu le prix de la 80e meilleure ONG du Monde selon The Global Journal.
Histoire
Jacques Attali fonde avec Arnaud Ventura en 1998 PlaNet Finance qui deviendra Positive Planet. Elle se concentre sur l’inclusion financière, devenue un mouvement d'ampleur offrant des services financiers et non financiers à des individus à la marge de l'économie[4].
Le mandat initial de Positive Planet est de lutter contre la pauvreté par le développement de la microfinance[5]. Elle a fait évoluer son expérience en menant des projets centrés sur l’entrepreneuriat[6], l'éducation financière et l’organisation des chaînes de valeur[7].
Le collectif
Positive Planet est constitué de quatre entités. Trois entités à but non lucratif : Positive Planet à l'International créé en 1998, Positive Planet en France (appelée aussi Positive Planet France) qui a vu le jour en 2006 à la suite de la mort de Zyed et Bouna, et enfin, la Fondation Positive Planet - née en 2012 - est une fondation reconnue d'utilité publique et agréée ESUS[Quoi ?]. À ces trois entités, s'ajoute l'Institut de l'économie Positive qui vise à rendre plus positives les entreprises existantes, les collectivités territoriales et toute autre entité. La fondation disparait en 2022, ses activités étant reprises par l'association Positive Planet France.
À l'International
Positive Planet remplit des missions de prévention de la précarité des populations les plus vulnérables en donnant accès à un emploi et à des revenus stables, d’éducation entrepreneuriale et financière et de développement de programmes permettant aux producteurs de définir les activités les plus porteuses pour un revenu sécurisé.
En France
Positive Planet propose aux personnes en situation de précarité un service gratuit, personnalisé et de proximité d’accompagnement à la création d’entreprise dispensé par des professionnels engagés. Elle propose également une formation pour créer son entreprise ainsi que du mentorat. Elle anime un réseau de 40 antennes implantées en métropole et couvrant 150 quartiers prioritaires. Elle accompagne les personnes éloignées de l’emploi souhaitant créer leur entreprise
Organisation
Positive Planet, anciennement PlaNet Finance[8], est une organisation de solidarité internationale de lutte contre la pauvreté qui se fixe comme mission d'aider les populations à développer des activités génératrices de revenus de manière autonome. L'ONG propose des services de conseil et d'assistance technique aux acteurs de la microfinance, ainsi que des programmes d’insertion socio-économique pour les populations les plus pauvres. Positive Planet est présent dans 16 pays (Afrique, Moyen-Orient et Europe) [9].
Positive Planet partage les valeurs des Objectifs du millénaire pour le Développement de l'ONU et travaille sur les facteurs qui déclenchent, sur le terrain, une dynamique du développement.
Environ 180 collaborateurs participent à la mise en œuvre des projets principalement menés dans des zones rurales ou semi rurales à partir de bureaux de représentations (Burkina Faso, Arménie, Ouganda, Madagascar, Zambia, Paraguay, Chili, Egypte, Côte d’Ivoire, Myanmar, Tunisie, Liban, Chine), de bureaux régionaux (Paris, Caire, Dakar, Johannesburg) et de bureaux affiliés (Londres, Tokyo, Mumbai, New-York)[10].
Positive Economy Forum
Positive Economy Forum[11] a été créé, en 2012, pour incuber des idées et approches innovantes pour le développement d'une économie responsable, juste et pérenne.[12] Ce concept se décline autour de plusieurs publications et événements à vocation pédagogique et de sensibilisation.[13]
Global Positive Forum
La première édition du Global Positive Forum
Le Global Positive Forum a été lancé le à la Seine Musicale sous le haut patronage d’Emmanuel Macron à l’initiative de Positive Planet[14]. Ce Forum regroupe les dirigeants politiques, économiques et associatifs à même de prendre des mesures pour faire face aux principaux défis (écologiques, économiques, sociétaux, et politiques) du XXIe siècle. Pendant une journée, ces positives leaders participent à un débat international pour partager leurs idées et projets en faveur des générations futures.
L’ambition du Global Positive Forum est de “donner la parole à tous les acteurs de ce monde qui pensent et agissent différemment dans l’intérêt des générations futures et de la planète, et réalisent des initiatives positives”[15].
Denis Mukwege, prix Nobel de la Paix 2018, Nadia Murad, prix Nobel de la Paix 2018, Anne Hidalgo, maire de Paris, Bruno le Maire, ministre de l’Économie et des Finances de France, Alessandra Morelli, déléguée au Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, Cédric Villani et Thomas Pesquet comptaient parmi les intervenants de cette première édition, qui a rassemblé plus de 1 200 personnes à la Seine Musicale de Paris.
La deuxième édition du Global Positive Forum
La deuxième édition du Global Positive Forum, en comité plus restreint, a réuni plus de 300 personnalités, décideurs politiques, économiques et associatifs le .
Parmi les intervenants figuraient Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, Inna Schevchenko, activiste Femen, Michal Kurtyka, Président de la COP24, Gabriela Michetti, Vice-Présidente d’Argentine et Katrin Jakobsdottir, Premier Ministre d’Islande[16].
Dans la continuité de la première édition, qui était davantage un espace de réflexion, ce deuxième Forum a exprimé le souhait de pousser à l’action et à la prise de décisions, s’inscrivant plus nettement comme un Do Tank. Les participants furent invités à s’engager de manière officielle en signant la mise en œuvre d’une ou de plusieurs propositions[17], à l’issue de la matinée consacrée aux thématiques des Etats Généraux des Générations Futures (protéger l’environnement, améliorer les conditions de vie, développer l’économie durable), au Ministère des Affaires Etrangères.
L’après-midi fut consacrée à la restitution du classement de l’indice de positivité des nations 2018[18], développé par Positive Planet. L’indice des nations est un “outil de mesure globale de la performance des nations, des territoires et des entreprises sous l’angle d’une croissance « positive, durable et inclusive ». Il se décline en 25 indicateurs relatifs à l’environnement, à l’inclusion, au cadre de vie, à la gouvernance et à la démocratie locale notamment.
Cette Masterclass fut plus généralement l’occasion de débattre des indicateurs de positivité à travers le monde et des initiatives écologiquement et économiquement viables portées par les différents pays représentés.
Les États Généraux des Générations Futures (Up for the Planet)
À l’issue de l’événement, les premiers Etats Généraux des Générations Futures (Up for the Planet[19]) ont été lancés pour appeler les citoyens du monde entier à exprimer leurs solutions pour améliorer le monde de demain sur les thématiques de l’environnement, des conditions de vie et de l’économie. Soutenus par Cap Collectif[20] et Dalia Research[21], Positive Planet a lancé sa plateforme de consultation en ligne visant à recueillir les idées, initiatives et propositions de citoyens du monde entier, ainsi qu’un sondage dans les pays du G20. Au total, 50 000 contributions ont été récupérées.
Des groupes de travail constitués de 50 experts[22] se sont par la suite retrouvés pour formuler, à partir de ces idées, 20 propositions concrètes en faveur des générations futures ainsi qu’un plan d’action activable et réalisable pour chacune d’entre elles. Ces propositions ont toutes été publiées et détaillées dans le livre Vers une révolution positive, sorti le , aux éditions Fayard[23].
La pétition sur change.org[24] exhortant les dirigeants du G20 à prendre en compte ces propositions, a comptabilité plus de 10.000 signatures avant sa fermeture la veille du Sommet.
L’ensemble des propositions ont ainsi été incluses au Sommet du Think20, le Think Tank du G20, le , dont le rapport final constitue l’un des socles de négociations des leaders du G20[25].
La délégation de l’ONG a également présenté l’initiative à l’Investor Forum de la Banque mondiale, le [26], et a remis le livre “Vers une Révolution Positive” aux dirigeants politiques et institutions présentes.
Gouvernance
La Fondation Positive Planet est dirigée par un conseil de surveillance présidé par Jacques Attali et par un directoire présidé depuis par Claudia Ruzza.
Conseil de surveillance [27]
- Jacques Attali, Président, PlaNet Finance
- Alexandre Allard, Président, Groupe Allard
- Jean-Michel Attal, Notaire, SCP Attal & Associés
- Philippe Bourguignon, Président, Executive Resorts
- Jean-Philippe Courtois, Président Microsoft International
- Corinne Evens, Administratrice, Fondation Evens
- Philippe Faure, Ambassadeur de France
- Christian Fleuret, président, Finarea
- Bernard Herman, administrateur indépendant
- Fred Hessabi, Senior VP & directeur général, SAP Continental Europe
- Henri Lachmann, ancien président-directeur général, Schneider Electric
- Bertrand Lavayssière, président, ARES & CO
- Olivier Marchal, président, Bain & Company France
- Joël Pain, directeur exécutif, EMEIA Financial Services, Ernst & Young
- Stéphane Pallez, présidente-directrice générale, La Française des Jeux
- Raphaël Palti, président, Altavia
- Philippe Peuch-Lestrade , adjoint au président, International Integrated Reporting Council
- Marc Rennard, Vice-President Exécutif Senior, Orange AMEA
- Isabelle Santenac , Managing Partner, Ernst & Young
- Robert Sebbag , vice-président, Accès au Médicament, SANOFI
- David B. Sela , président, COPAP
- Philippe Varin, président du CA, Areva
Notes et références
- « Positive Planet », sur Positiveplanet.ngo
- « Quelques chiffres », sur positiveplanet.ngo, (consulté le )
- « Quelques chiffres - Positive Planet » (consulté le )
- « Évolution du financement international en faveur de l’inclusion financière », sur cgap.org, (consulté le )
- Vittorio de Filippis, « « Questions à... Jacques Attali, président de l'ONG PlaNet Finance.Selon lui, la pauvreté, loin de reculer, touchera dans une trentaine d'années la moitié de la population mondiale. Le microcrédit peut enrayer ce désastre. » », Libération,
- Claude Leguilloux, « Engie s'engage avec PlaNet Finance France pour l'entrepreneuriat en banlieue », Boursier.com, (lire en ligne)
- « Afrique du Sud / Renforcement de capacités », sur positiveplanet.ngo, (consulté le )
- « Soyons positifs », sur huffingtonpost.fr, (consulté le )
- Valérie Talmon, « « PlaNet Finance : les microentrepreneuses du monde à l’honneur » », Les Echos,
- « Notre présence dans le monde », sur Positiveplanet.ngo, (consulté le )
- « Positive economy forum », sur challenges.fr, (consulté le )
- « Manifeste pour l'économie positive », sur lemonde.fr, (consulté le )
- « Il faut échapper à la dictature du court terme », sur challenges.fr, (consulté le )
- « Global Positive Forum », sur Positive Economy
- « 1ère édition GPF », sur Positive Economy
- « Intervenants GPF », sur Positive Economy
- http://positiveeconomy.co/wp-content/uploads/2019/02/Lettre-dengagement-GPF-EG_vc.docx
- « Indice Nations », sur Positive Economy
- « Up for the Planet », sur Up for the Planet
- « Cap Collectif », sur Cap Collectif
- « Dalia Research », sur Dalia Research
- « Groupes d'experts Up for the Planet », sur Positive Economy
- « Vers une Révolution Positive - Fayard », sur Positive Economy
- « Pétition Up for the Planet », sur Change.org
- « T20 communique », sur T20 Argentina
- « Up for the Planet au G20 », sur Positive Economy
- « Conseil d'administration », sur PlanetFinance
Annexes
Articles connexes
- Aide au développement
- Altruisme
- Banque sans fil
- Développement durable
- Indicateur de développement humain
- Économie positive et normative
- Entrepreneuriat
- Entrepreneuriat social
- Employabilité
- Épargne solidaire
- Financement participatif
- Gestion des risques
- Investissement socialement responsable
- Freins au développement
- Microcrédit
- Microfinance
- Pauvreté
- Pays développé
- Pays en développement
- Responsabilité sociale d’entreprise
Sources et bibliographie
- Yann Arthus-Bertrand, Jacques Attali, Pascal de Lima, Voyage au cœur d'une révolution : La microfinance contre la pauvreté, Jean-Claude Lattès, 2007, 286 p. (ISBN 978-2709627245)
- Vanessa Mendez, Alain Thuleau, Positive Book, Le Monde, 2013, 130 p. (ISBN 978-2954599106)
- Jacques Attali, Pour une économie positive, Fayard, 2013, 264 p. (ISBN 978-2213678207)
Liens externes
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