Place d'Iéna
La place d'Iéna est située dans le 16e arrondissement de Paris.
16e arrt Place d'Iéna
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Chaillot | ||
Voies desservies | Avenue d'Iéna Avenue du Président-Wilson Avenue Pierre-Ier-de-Serbie Rue Boissière Rue de Longchamp |
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Morphologie | |||
Forme | Rond-point | ||
Historique | |||
Création | Décret du | ||
Dénomination | Arrêté du | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4605 | ||
DGI | 4695 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Elle est située à l'intersection des avenues d'Iéna et du Président-Wilson et au débouché de l'avenue Pierre-Ier-de-Serbie et des rues Boissière et de Longchamp.
Le quartier est desservi par la ligne , à la station Iéna, et par les lignes de bus RATP 32 63.
Cette place ne doit pas être confondue avec l'ancienne place d'Iéna devenue place du Louvre.
Origine du nom
Elle porte le nom de la victoire napoléonienne du .
Historique
La place est créée en 1858 et prend sa dénomination actuelle en 1878.
La statue équestre de Washington du sculpteur américain Daniel Chester French, qui se trouve au centre de la place, est inaugurée en 1900[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Le palais d'Iéna, dont la rotonde ouvre sur la place d'Iéna, fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].
- No 1 : immeuble de 1882[3]. La famille d'Alexandre de Marenches, futur directeur des services de renseignement extérieurs français, y loua un appartement pendant son enfance[4].
- No 3 : immeuble de 1882[3]. L’ancien ambassadeur et résistant Augustin Jordan (1910-2004) vécut à cette adresse ; une plaque y est apposée en sa mémoire[5].
- No 5 : à l’abri des regards, masqué par l’immeuble bordant la place, se trouve un hôtel particulier de 1 800 m2[6] construit et habité en son temps par Gustave Eiffel[7] puis par les princes Léon[8] (1907), Constantin[9] (1917) et Dominique Radziwill (1925)[10]. En 1919, l’ambassade des États-Unis, auparavant sise au 14, avenue d'Eylau, est transférée à cette adresse[11]. En 1922, l’hôtel particulier est racheté par l’ambassadeur lui-même[12]. En 1976, le film L'Aile ou la Cuisse y est en partie tourné, de même qu’un épisode de la série Chapeau melon et bottes de cuir en 1977. Dans les années 1990-2000, l’hôtel particulier est la résidence parisienne de l'homme politique libanais Rafiq Hariri, mort en 2005. En 2001, venu rendre visite à Hariri, le diplomate Boutros Boutros-Ghali en donne la description suivante : « On croirait le palais d’un prince saoudien... Deux lions empaillés trônent dans le hall d’entrée »[13].
- No 6 : musée national des Arts asiatiques-Guimet, inauguré en 1889.
Au cinéma
- L'un des premiers plans du générique du film Les 400 coups (1959) de François Truffaut a été filmé passant place d'Iéna, devant la statue de Washington.
Notes sources et références
- « Lieux de mémoire américains à Paris », sur usembassy.gov (consulté le ).
- Notice no PA00086707, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
- Notin, Jean-Christophe, Le maître du secret : Alexandre de Marenches, Paris, Tallandier, 555 p. (ISBN 979-10-210-3129-6, 9789791021036 et 9791021031, OCLC 1030779675, lire en ligne).
- « Apposition d’une plaque commémorative en hommage à Augustin Jordan 3 place d’Iéna (16e) », Direction des affaires culturelles, Mairie de Paris.
- Pierre Haski, « Chirac-Hariri : une amitié intéressée de quinze ans », Libération, 5 avril 1996.
- Alexandre Gady, Hôtels particuliers de Paris, Parigramme, 2011 (ISBN 978-2-84096-704-0).
- Annuaire de la Société des amis du Louvre, 1er janvier 1907, sur gallica.bnf.fr.
- Compte-rendus et mémoires / Comité archéologique de Senlis, 1917, sur gallica.bnf.fr.
- Annuaire des grands cercles, 1er janvier 1925, sur gallica.bnf.fr.
- Le Journal, 31 octobre 1919, sur gallica.bnf.fr.
- (en) « Ex-Ambassador Buys House to Reside in Paris », The Chicago Tribune and the Daily News, New York, 14 septembre 1922, sur RetroNews.
- Boutros Boutros-Ghali, En attendant la prochaine lune... Carnets : 1997-2002, Fayard, 2004 (ISBN 978-2213619071).
Annexes
Article connexe
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