Place de la Victoire (Pointe-à-Pitre)
La place de la Victoire est la principale place publique de la ville de Pointe-à-Pitre, sous-préfecture du département français de la Guadeloupe et de la région du même nom.
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Place de la Victoire | |
Vue de la place de la Victoire. | |
Situation | |
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Coordonnées | 16° 14′ 14″ nord, 61° 32′ 02″ ouest |
Pays | France |
Région | Guadeloupe |
Ville | Pointe-à-Pitre |
Morphologie | |
Type | Place |
Historique
La voie fut nommée successivement Grand-Place en 1770 (quasiment lors de la fondation de Crooked Island, à la fin des années 1760), Place Sartine (du nom de l'ancien ministre de la Marine et des Colonies), Place de la Victoire en 1794, Place John Skinner en 1813 (du nom du gouverneur et général britannique qui s'était emparé de l'île pour deux ans), Place Royale, puis à nouveau et définitivement Place de la Victoire[1]
Elle est baptisée place de la Victoire en 1794 afin de célébrer le triomphe des sans-culottes sur les aristocrates et la fin de l’esclavage[1]. Elle accueille une guillotine lors de la Terreur.
Sites particuliers
- Le Pavillon de la Ville (l'ancien presbytère Saint-Pierre-et-Saint-Paul), construit en 1845.
- L’office de tourisme, construit en 1927 par la Chambre de commerce et d’industrie, dans un style colonial néo-classique avec des colonnes et des pignons à la grecque[1].
- La sous-préfecture de l'arrondissement de Grande-Terre
- L'ancien théâtre Renaissance désormais fermé. Ce fut la première salle de cinéma de Guadeloupe, bâtie au XXe siècle à l’emplacement d’une écurie[2].
- Le kiosque à musique. Construit en 1930 par l'architecte guadeloupéen Gérard-Michel Corbin[3].
- La darse. Elle a accueilli la première pompe à essence de la Guadeloupe et servait d'aérodrome aux hydravions à destination de l’Europe[1].
- Les monuments du gouverneur Félix Éboué et du gouverneur et général Charles Victor Frébault. La sculpture Sang, chaînes ; 100 chaînes ; Sans chaîne, dédié aux fusillés du , est érigée près du monument aux morts réalisé par le sculpteur Hippolyte Marius Galy (1847-1929), en marbre de Carrare, dit La Douloureuse de la Pointe-à-Pitre inauguré le , place de la Victoire[4], sur le piédestal est inscrit « Karukera », nom amérindien de l'île.
Galerie
- Partie haute de la place.
- À l'est de la place, le bâtiment de la sous-préfecture de Guadeloupe.
- Au nord-ouest, la façade est du pavillon de la ville, donnant sur la place.
- Le kiosque à musique et le Monument à Félix Éboué.
- Le Monument au général Frébault.
- Au sud de la place, la darse de Pointe-à-Pitre.
- Au sud-ouest, l'office du tourisme de Guadeloupe.
Notes et références
- Place de la Victoire, le premier aérodrome des Antilles sur maisonscreoles-magazine.com.
- Pointe à Pitre, la Capitale économique de la Guadeloupe sur maximini.com
- La Place de la Victoire sur guadeloupe-fr.com
- Base Mistral-Mérimée[réf. incomplète].
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Place de la Victoire de Pointe-à-Pitre sur Google Maps.
- Site de la mairie de Pointe-à-Pitre
- Site du comité du tourisme des îles de Guadeloupe (CTIG)
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