Place du Chevalier-du-Guet

La place du Chevalier-du-Guet, anciennement carrefour de la Porte-Perrin-Gasselin, est une ancienne place de Paris, disparue en 1854. Elle était située dans l'ancien 4e arrondissement (actuel 1er arrondissement).

Anc. 4e arrt
Place du Chevalier-du-Guet
(supprimée en 1854)

La façade de l'hôtel du Chevalier-du-Guet sur la place
Situation
Arrondissement Anc. 4e (1er)
Quartier Quartier du Louvre
Début Rue Perrin-Gasselin
Fin Rue du Chevalier-du-Guet
Morphologie
Longueur 30 m
Historique
Ancien nom Carrefour de la Porte-Perrin-Gasselin
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation

Cette place était située entre la rue Perrin-Gasselin et la rue du Chevalier-du-Guet[1]. Le cul-de-sac ou impasse du Chevalier-du-Guet, qui allait jusqu'en 1450 jusqu'à la rue Saint-Germain-l'Auxerrois[2], aboutissait dans l'angle sud-est de la place[3]. Elle faisait 30 m de long[2] sur environ 10 m de large[4].

Le dernier numéro impair était le no 7 et le dernier numéro pair était le no 10[2]. Les numéros de la rue étaient noirs[1].

La rue appartenait juste avant la Révolution française à la paroisse Saint-Germain-l'Auxerrois[5]. Pendant la Révolution, elle faisait partie de la « section du Louvre », renommée « section du Muséum » en avant de devenir le quartier du Louvre, lors de la création de l'ancien 4e arrondissement en 1795[3].

Origine du nom

Ce nom lui vient du chevalier du guet, ou du commandant du guet, qui y logeait au commencement du XVe siècle[6].

Historique

Cette place faisait partie anciennement du territoire dit « Perrin-Gasselin ». Jusqu'au milieu du XVIe siècle, cette place fut connue sous la dénomination « carrefour de la Porte-Perrin-Gasselin[1] ».

Ce n'est que vers le milieu du XVIe siècle que cette place pris la dénomination de « place du Chevalier-du-Guet[7] ». Elle est citée sous le nom de « place du chevalier du guet » dans un manuscrit de 1636.

Elle est citée sous le nom de « Rue du chevalier du guet » dans un manuscrit de 1636.

Précédemment établie au 29, rue Coquillière, la mairie de l'ancien 4e arrondissement se déplaça, de 1803 à 1850, dans l'ancien hôtel féodal du Chevalier-du-Guet, situé au 4, place du Chevalier-du-Guet[8].

Un décret du réorganise les abords des Halles et prévoit notamment le percement de l'actuelle rue des Halles[9]. Dans le cadre de cette opération d'urbanisme, la rue Jean-Lantier est prolongée jusqu'à la rue Saint-Denis, entraînant la disparition de la place[10],[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

L'hôtel du Chevalier-du-Guet est un ancien hôtel particulier féodal.

Références

  1. Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
  2. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 135-136 [lire en ligne].
  3. Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 14e quartier « Louvre  », îlot no 2, F/31/80/22.
  4. Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE).
  5. Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786 , Service des Travaux historiques de la ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
  6. MÉMOIRE HISTORIQUE SUR L'HOTEL DU CHEVALIER DU GUET, A PARIS, AUJOURD'HUI MAIRIE DU IV e ARRONDISSEMENT
  7. Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et Historique des rues de Paris.
  8. Troche, « Mémoire historique de l'hôtel du Chevalier-du-Guet à Paris, aujourd'hui mairie du IVe arrondissement », Revue archéologique, Paris, Presses universitaires de France, 7e année, no 1, 1850, p. 13-23 [lire en ligne].
  9. Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), , « Décret du 21 juin 1854 », p. 282-283.
  10. Frères Avril, Plan général des Halles centrales et de leurs abords, Paris, 1854 [lire en ligne].

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

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