Plegaderus pitoni

Publication

Cette espèce a été valablement publiée pour la première fois, sous le nom de Hister pitoni en 1935 par Nicolas Théobald[2]. Cette espèce est la seule fossile du genre[3]. Le spécimen holotype R07712 vient de la collection Piton, collection conservée au Muséum national d'histoire naturelle à Paris[4]. Ce spécimen du Néogène provient du lac Chambon, en Puy-de-Dôme. Son épithète spécifique est nommée d'après le nom du collectionneur le Dr Louis E. Piton[5].

Synonyme

Il a un synonyme †Hister pitoni Théobald, 1935.

Présentation

Caractères

Nous avons l'empreinte et la contre-empreinte d'un insecte de petite taille, privé des pattes et des antennes.

La tête est retirée dans l'évasement du prothorax et arrondie à l'avant, avec deux petits yeux sur les côtés.

Le corselet est fortement échancré à l'avant et prolongé sur les côtés par deux pointes ; les bords latéraux sont convexes ; il est arrondi à l'arrière ; sa surface est finement chagrinée.

Les élytres ont des angles nettement coupés à l'avant ; leur bord antérieur est concave ; ils dépassent le prothorax. Ceci n'est probablement qu'une apparence, due au fait que les élytres fortement bombés ont été écrasés lors de la fossilisation. L'épipleure est étroite. Le bord sutural est marqué par une ligne brun foncé. Les élytres, appliqués contre l'abdomen, laissent à découvert les deux derniers segments. L'avant-dernier a une largeur de 0,5 mm ; le dernier est encore plus étroit et arrondi à l'extrémité.

Dimensions

Le spécimen holotype a une longueur totale de 1,1 mm. Largeur de la tête: 0,3 mm. Corselet:0,6 mm. Elytres:0,9 mm[6].

Affinités

L'attribution de l'échantillon aux Histeridae ne peut être mise en doute. Mais il se distingue du genre Hister par la sculpture des élytres, qui sont dépourvus de stries. Heer décrit d'Oeningen (Croatie) huit espèces d'Hister qui sont de taille sensiblement plus grande et qui ont des élytres striés [5].

Biologie

Les Histéridés sont rares dans les pays froids, abondants dans les contrées chaudes. Leurs larves carnassières vivent souvent avec les fourmis et les termites [5].

Galerie

Voir aussi

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Ouvrage

  • [Louis Piton et Nicolas Théobald 1935] Louis Piton et Nicolas Théobald, « La faune entomologique des gisements mio-pliocènes du Massif Central. », Revue des Sciences Naturelles d'Auvergne, vol. 1, fascicule 2, , p. 65-104, 5 planches. 

Liens externes

Notes et références

Notes

    Références taxonimiques

    Références

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