Plesder

Plesder est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 781 habitants[Note 1].

Plesder

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Communauté de communes Bretagne Romantique
Maire
Mandat
Évelyne Simon-Glory
2020-2026
Code postal 35720
Code commune 35225
Démographie
Gentilé Plesderois
Population
municipale
781 hab. (2019 en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 24′ 49″ nord, 1° 55′ 21″ ouest
Altitude Min. 18 m
Max. 97 m
Superficie 11,03 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Combourg
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Plesder
Géolocalisation sur la carte : France
Plesder
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Plesder
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plesder
Liens
Site web plesder.fr

    Géographie

    Hameaux, écarts, lieux-dits

    • la Touche
    • la Ferrière
    • la Saudraye
    • la Colombière
    • la Haute-ville
    • Beaulieu

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 745 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Quiou », sur la commune du Quiou, mise en service en 1985[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 714,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 21 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Plesder est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,6 %), zones agricoles hétérogènes (29,1 %), forêts (13,5 %), zones urbanisées (5,5 %), prairies (4,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Toponymie

    Les formes attestées de la commune sont Pleeder en 1197, Pleeder en 1251 et Pleder en 1513 et 1516[21].

    Le premier élément Ple(s)- représente l'ancien breton ploev > ploe « église pouvant baptiser », puis « paroisse », emprunté au latin plebs, plebis (cf. Plou).

    Albert Dauzat a rapproché Plesder de Plouider (Finistère), en invoquant l'existence d'un saint Eder pour expliquer le second élément -eder > -esder[22]. Or Plouider est un ancien Plebs Desiderii (XIIe – XIIIe siècle), Ploedider (vers 1330), Plouedidier (1422), c'est-à-dire Plou Didier. Ce qui n'est manifestement pas le cas de Plesder.

    En outre, Marc Décéneux écrit : « La seconde partie est un nom de saint fondateur où patron primitif de l’église. Comme il n’existe pas de Saint Eder, il doit s’agir de saint Edern; dans ce cas, le n final aura disparu dès le XIIe siècle, comme à Guer (56), écrit Wern en 836, ou Plouer (22), écrit Ploern en 1179. Saint Edern est très vénéré dans le Finistère, où on le fête le  ; son culte ne semble pas s’être répandu vers l’est. Mais outre le saint Edern breton, il existe aussi un saint gallois du même nom, dont la fête est le . Or ce même jour est célébré Saint-Martin, patron de l’église de Plesder. On peut donc penser que le prestigieux saint gaulois, au Moyen-âge, a pris la place, à la faveur de la coïncidence de date, du vieux saint celtique aujourd’hui complètement oublié à Plesder ».

    5,8 % des toponymes de la commune sont de langue bretonne. Plesder, dont la forme actuelle de langue bretonne est Pleder, était située en zone bretonnante au haut Moyen Âge[21].

    Le gentilé est Plesderois.

    Histoire

    La paroisse de Plesder faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Martin.

    Les dîmes de la paroisse sont au bénéfice de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[23].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Plesder appartient à l'arrondissement de Saint-Malo et au canton de Combourg depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle faisait partie du canton de Tinténiac.

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription d'Ille-et-Vilaine, représentée depuis par Claudia Rouaux (PS), suppléante de François André décédé en cours de mandat.

    Intercommunalité

    Depuis le , Plesder appartient à la communauté de communes Bretagne Romantique.

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 500 et 1 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[24].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1815 1821 Louis de Lorgeril   Agronome
    Député d'Ille-et-Vilaine (1828 → 1830)
    Les données manquantes sont à compléter.
    Maire en 1935  ? Toussaint Arribard   Cultivateur
    mars 1965 juin 1995 Maurice Delahaye (1925-2011)   Ancien commerçant, maire honoraire
    juin 1995 mars 2008 Jean-Pierre Mondy (1953- ) PRG Instituteur
    mars 2008 En cours
    (au 27 mai 2020)
    Évelyne Simon-Glory [25] (1960- ) DVD [26] Rédactrice territoriale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

    En 2019, la commune comptait 781 habitants[Note 7], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    456649855697798811855899924
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    920896920912956956918876902
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    856840852735753713712712716
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    712670615517527569604607692
    2014 2019 - - - - - - -
    769781-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Martin.


    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Taillé: au 1er de gueules à quatre quarts d'annelets d'or adossés et accolés en croix, au 2e d'azur à l'arbre stylisé de sinople bordé d'argent; à la cotice en barre d'or brochant sur la partition; au chef d'argent chargé de quatre mouchetures d'hermine de sable et surmonté de pourpre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2019, légale en 2022.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Le Quiou - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Plesder et Le Quiou », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Le Quiou - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Plesder et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Jean-Yves Le Moing, Les Noms de lieux bretons de Haute-Bretagne[réf. non conforme].
    22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 334b.
    23. Déclarations de 1685 & 1790.
    24. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    25. « Ils ont été élus maires », Dimanche Ouest-France (éd. Ille-et-Vilaine), no 535, , p. 10-13 (ISSN 1285-7688).
    26. « Tinténiac. D. Buisset et E. Simon-Glory sont candidats », sur ouest-france.fr, (consulté le )
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    31. Claude Quillivic, « Château, la Chesnaye (Chênaie) (Plesder) » (Dossier IA35042379), sur Inventaire du patrimoine culturel en Bretagne,

    Voir aussi

    Article connexe

    Liens externes

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