Poèmes barbares
Poèmes barbares est un recueil de poèmes de Leconte de Lisle paru en 1862 pour regrouper des poèmes parus précédemment dans diverses revues littéraires. Le recueil a été réédité et augmenté plusieurs fois dans les années suivantes[1]. Rattaché principalement au courant poétique du Parnasse, le recueil des Poèmes barbares regroupe des poèmes à sujets mythologiques ou historiques qui s'inspirent principalement de civilisations autres que les civilisations grecque et romaine dont Leconte de Lisle s'était inspiré pour ses Poèmes antiques. Le recueil Poèmes barbares contient certains des poèmes les plus connus de l'auteur, par exemple Le Manchy.
Poèmes barbares | |
Auteur | Leconte de Lisle |
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Pays | France |
Genre | Parnassien |
Éditeur | Poulet-Malassis puis réédité par Lemerre |
Date de parution | 1862 |
Liste des poèmes
- Qaïn
- La Vigne de Naboth
- L’Ecclésiaste
- Néférou-Ra
- Ekhidna
- Le Combat homérique
- La Genèse polynésienne
- La Légende des Nornes
- La Vision de Snorr
- Le Barde de Temrah
- L’Épée d’Angantyr
- Le Cœur de Hialmar
- Les Larmes de l’Ours
- Le Runoïa
- La Mort de Sigurd
- Les Elfes
- Christine
- Le Jugement de Komor
- Le Massacre de Mona
- La Vérandah
- Nurmahal
- Le Désert
- Djihan-Ara
- La Fille de l’Émyr
- Le Conseil du Fakir
- Le Sommeil de Leïlah
- L’Oasis
- La Fontaine aux Lianes
- Les Hurleurs
- La Ravine Saint-Gilles
- Les Clairs de lune
- Les Éléphants
- La Forêt vierge
- Le Manchy
- Le Sommeil du Condor
- Un Coucher de soleil
- La Panthère noire
- L’Aurore
- Les Jungles
- Le Bernica
- Le Jaguar
- Effet de lune
- Les Taureaux
- Le Rêve du jaguar
- Ultra cœlos
- Le Colibri
- Les Montreurs
- La Chute des Étoiles
- La Mort d’un lion
- Mille ans après
- Le Vœu suprême
- Le Soir d’une bataille
- Aux Morts
- Le dernier Souvenir
- Les Damnés
- Fiat Nox
- In excelsis
- La Mort du Soleil
- Les Spectres
- Le Vent froid de la nuit
- La dernière Vision
- Les Rêves morts
- La Vipère
- À l’Italie
- Requies
- Paysage polaire
- Le Corbeau
- Un Acte de charité
- La Tête du Comte
- L’Accident de Don Iñigo
- La Ximena
- La Tristesse du Diable
- Les Ascètes
- Le Nazaréen
- Les Deux Glaives (xie et xiie siècles)
- L’Agonie d’un saint
- Les Paraboles de dom Guy
- L’Anathème
- Aux modernes
- La Fin de l’Homme
- Solvet seclum
Conception du recueil
Le recueil des Poèmes barbares forme avec les Poèmes antiques et les Poèmes tragiques une trilogie partageant la même esthétique. Leconte de Lisle y exprime indirectement ses idées républicaines ainsi que son athéisme, qui transparaît par exemple dans le poème « La paix des dieux », vision d'un charnier où reposent les divinités du passé, y compris Jésus[2] : « Et tu sais désormais / Éveillé brusquement en face de toi-même, / Que ces spectres d’un jour, c’est toi qui les créais ».
Notes et références
- Leconte de Lisle, Poèmes barbares, édition présentée et annotée par Claudine Gothot-Mersch, Paris, Gallimard, collection "Poésie", 1985. Chronologie de la parution des poèmes en revues p. 300 et liste des éditions en recueils p. 302-303.
- Lalouette (2007), §16-17.
Bibliographie
Édition du recueil
- Leconte de Lisle, Poèmes barbares, édition présentée et annotée par Claudine Gothot-Mersch, Paris, Gallimard, collection "Poésie", 1985.
- Leconte de Lisle, Poèmes barbares, Paris, Alphonse Lemerre Éditeur, , 367 p. (BNF 12487165, lire en ligne)
Article savant
- Jacqueline Lalouette, « De quelques aspects de l’athéisme en France au XIXe siècle », Cahiers d’histoire : revue d’histoire critique, n° 87, 2002, mis en ligne le , consulté le . [lire en ligne]
Liens externes
- Leconte de Lisle, Derniers poèmes, Paris, Alphonse Lemerre Éditeur, , 256 p. (BNF 32362506, lire en ligne)
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