Poggio-Mezzana
Poggio-Mezzana est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Tavagna.
Pour les articles homonymes, voir Poggio.
Poggio-Mezzana | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Costa Verde |
Maire Mandat |
Maurice Chiaramonti 2020-2026 |
Code postal | 20230 |
Code commune | 2B242 |
Démographie | |
Population municipale |
697 hab. (2019 ) |
Densité | 78 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 23′ 56″ nord, 9° 29′ 44″ est |
Altitude | 252 m Min. 0 m Max. 366 m |
Superficie | 8,9 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Unité urbaine | Penta-di-Casinca (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Castagniccia |
Localisation | |
Urbanisme
Typologie
Poggio-Mezzana est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].Elle appartient à l'unité urbaine de Penta-di-Casinca, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[4] et 9 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[9]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (57,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux maritimes (0,1 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Le nom en corse de la commune est u Poghju di Tavagna, issu du corse poghju « monticule » désignant la surélévation sur laquelle est bâtie le village.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 2], en augmentation de 10,99 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Laurent.
- Église Saint-Vitus.
- Église de Saint-Jean (église pievanne du XVe siècle). Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[18].
Personnalités liées à la commune
- Antonio Francesco Giappiconi, capitaine au service de la République de Venise, puis de l'Espagne, comte et capitaine des gardes du roi Théodore de Neuhoff[19]
- Jean-Vitus Marcantei (1913-2012) : Juge de paix.
- Julie-Françoise Marcantei-Gay (1951-): présidente du tribunal d'instance de Marseille - présidente de chambre à la Cour d'appel de Bastia - premier vice-président du tribunal de grande instance de Marseille - Chevalier de l'Ordre national du Mérite - Chevalier de la Légion d'honneur
- .Marc Antonio Giappiconi-Marcantei, juge de paix sous le directoire, capitaine de sapeurs italiens sous le Premier-Empire
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Penta-di-Casinca », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
- « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- Sebastiano Costa, Mémoires : 1732-1736, Paris/Aix en Provence, Picard/Atalta,
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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