Pointe-Noire (Québec)
Pointe-Noire est un secteur compris dans le territoire de la ville de Sept-Îles au Québec (Canada). Occupé par des terminaux de transbordement du minerai de fer et l'aluminerie Alouette, le secteur est essentiellement à vocation industrielle et portuaire.
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Pays | |
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Province | |
Région administrative | |
Municipalité régionale | |
Ville | |
Coordonnées |
50° 09′ 29″ N, 66° 29′ 16″ O |
Statut |
Secteur non constitué en municipalité, secteur (d) |
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CGT |
97007 |
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Toponymie
Le secteur doit son nom à une pointe s'avançant dans la baie des Sept Îles. La pointe Noire est identifiée en 1913 sur une carte de Gustave Rinfret[1].
Géographie
Pointe-Noire se situe sur la presqu'île Marconi, qui ferme au sud la baie des Sept Îles, une échancrure du golfe du Saint-Laurent. La pointe est située entre l'anse du Portage Sainte-Marguerite et l'anse à Brochu[1].
Tirant profit du havre naturel formé par la baie des Sept Îles, un complexe industrialo-portuaire axé sur la métallurgie a été aménagé à même la pointe. On y raffine le fer acheminé depuis la fosse du Labrador avant de le transborder dans des navires à destination d'aciéries. Aussi, l'aluminerie Alouette, la plus importante en Amérique, est située à Pointe-Noire, à l'extrémité orientale de la presqu'île Marconi[1].
Histoire
De 1905 à 1913, la société norvégienne Steam Whaling opère une fabrique d'huile de baleine à Pointe-Noire[2]. À cette époque, un chemin de fer ― le premier de la région ― dessert déjà Pointe-Noire sur le parcours entre Clarke City et Sept-Îles[3].
Les travaux de construction d'une usine de bouletage du fer et d'un terminal portuaire débutent en 1961. L'usine est inaugurée à l'été 1965; Pointe-Noire devient alors un important secteur portuaire et industriel de Sept-Îles[1],[4],[5].
L'aluminerie Alouette s'implante à Pointe-Noire en 1992. En 1989, dans le contexte de la chute des marchés du fer, l'annonce de la construction d'une aluminerie de plus de 1 000 employés vient stimuler et diversifier l'économie septilienne[6].
Services
Transport
Pointe-Noire est le site d'un important terminal du port de Sept-Îles. Le terminal est desservi par la le chemin de fer Arnaud[4], qui relie sur 38 km Pointe-Noire au chemin de fer de la Côte-Nord et du Labrador, lequel achemine le minerai de fer à la côte depuis la fosse du Labrador[1].
Un service de traversier-rail hebdomadaire entre Pointe-Noire et Matane, opéré par le Canadien National, permet de relier le réseau ferroviaire nord-côtier à celui du continent nord-américain[7],[8],[9].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pointe-Noire, Quebec » (voir la liste des auteurs).
- Commission de toponymie du Québec, « Fiche descriptive - Pointe-Noire (secteur) », Banque de noms de lieux du québec, sur toponymie.gouv.qc.ca, (consulté le )
- Bibliothèque et Archives nationales du Québec, « Une fabrique d'huile de baleine dans la Baie de Sept-Îles », Instantanés, sur banq.qc.ca, (consulté le )
- Ville de Sept-Îles, « Histoire », sur ville.sept-iles.qc.ca, (consulté le )
- « New Mining Town Digs In for the Summer; Newfoundland Rock Yielding Glittering Ores of Iron », The New York Times, (lire en ligne)
- « Nouvelle usine de boulettage de minérai de fer de $50 millions », Le Droit, , p. 23 (lire en ligne [PDF])
- Félix Lebel, « L’aluminerie Alouette souligne ses 30 ans à Sept-Îles », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Société ferroviaire et portuaire de Pointe-Noire, « Infrastructures ferroviaires », sur sfppn.com (consulté le )
- Joane Bérubé, « 40 ans de service pour le Georges-Alexandre-Lebel », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
- Fanny Lévesque, « Le chemin de fer Arnaud passe au provincial », sur lenord-cotier.com, Le Nord-Côtier, (consulté le )
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