Politique étrangère de la République centrafricaine

La politique étrangère de la République centrafricaine porte sur l'ensemble de la politique étrangère menée par la République centrafricaine depuis son indépendance en 1960. La politique étrangère régit les relations de la République centrafricaine avec les autres États. Cette politique est mise en œuvre par le Ministère des affaires étrangères de la République centrafricaine.

La République centrafricaine est membre de l'Organisation des Nations Unies et de l'Union africaine.

Histoire

Les relations de la RCA avec l’ancienne métropole française sont étroites, mais parfois tendues. La France a fourni une aide financière étrangère importante à la RCA et a contribué à assurer la sécurité de ce pays. Les forces armées françaises sont intervenues sur le territoire de la RCA à plusieurs reprises.

La France est intervenue en 2013, dans le cadre de l'opération Sangaris, en vue de contrer la crise politico-sécuritaire, impliquant des relents communautaires, avec un conflit prenant une dimension interconfessionnelle[1].

La RCA coopère avec la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, les agences des Nations unies, l’Union européenne et la Banque africaine de développement. L’Allemagne, le Japon, l’Union européenne, la Chine et les États-Unis d’Amérique fournissent une aide économique majeure à la RCA.

Relations avec les pays limitrophes

Relations avec le Cameroun

La République centrafricaine partage à l'ouest une frontière de 797 km avec le Cameroun.

Relations avec le Soudan

Le Soudan partage avec la République centrafricaine une frontière de 483 km, située au sud-ouest du Soudan, qui a été réduite au trois cinquièmes de sa longueur initiale à la suite de l'indépendance du Soudan du Sud. Les deux pays sont membres de l'Union africaine[2], tandis que la République centrafricaine est membre observateur de l'Organisation de la coopération islamique[3].

Pendant la deuxième guerre civile centrafricaine (2012-2013), le régime d'Omar el-Béchir est accusé d'avoir fournit des armes et des mercenaires à la coalition rebelle musulmane « Seleka » en guerre contre le président François Bozizé renversé en 2013[4].

En , le conseil souverain du Soudan décide de fermer ses frontières avec la Libye et la Centrafrique pour des raisons de sécurité[4].

Relations avec le Tchad

Le Tchad partage au sud avec la République centrafricaine une frontière de 1 200 km. Elle est en partie constituée des rivières Bahr Aouk, Nana Barya et Pendé.

En , des miliciens tchadiens appuient le coup d'État du général François Bozizé en Centrafrique, dont une bonne partie va rester avec lui après son installation au pouvoir qui dure jusqu'à son renversent par un autre coup d'État en .

Entre 2007 et 2009, le Tchad et la République centrafricaine ont coopéré au sein de la force européenne EUFOR Tchad/RCA, force opérationnelle multinationale dirigée par l'Union européenne au Tchad et en République centrafricaine.chargée de sécuriser les réfugiés du Darfour[5].

Relations avec les autres pays

Notes et références

  1. Grace Ngbaleo et Jean-Sinclair Maka Gbossokotto, Sud-Ouest, Centrafrique : la France, un ami devenu « gênant », 26 janvier 2022
  2. « États membres | Union africaine », sur au.int
  3. « Organisation de la Coopération Islamique », sur oic-oci.org (consulté le )
  4. Mohamed Nureldin Abdallah, « Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la Centrafrique », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  5. « Tchad La mission de l’Eufor plus délicate depuis la bataille de N’Djamena », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  • Portail des relations internationales
  • Portail de la Centrafrique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.