Pont de la Reine Jeanne (Saint-Benoît)

Le pont de la Reine Jeanne est un pont situé dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, sur la commune de Saint-Benoît en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Il permet de franchir le Coulomp.

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Pont de la Reine Jeanne
Présentation
Type
Architecte
Joseph Blanc
Construction
1728 - 1729
Propriétaire
Commune
Franchit
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département
Alpes-de-Haute-Provence
Commune
Saint-Benoît (Alpes-de-Haute-Provence)
Adresse
RN 207
Coordonnées
43° 57′ 30″ N, 6° 44′ 02″ E
Localisation sur la carte de France
Localisation sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Localisation sur la carte des Alpes-de-Haute-Provence

Historique

L'existence d'un pont à l'emplacement du pont actuel est attestée en 1296.

En 1676, la communauté du village de Saint-Benoît demande à l'assemblée de la province la reconstruction du pont qui sert au franchissement de la rivière nécessité par un éperon rocheux. Le dossier est transmis à l'architecte de la province, Louis II Vallon. Un devis est fait en 1681. La construction est mise aux enchères en 1682. L'enchère est remportée par Garcin Pelet, maçon de Saint-Jaumes. Un pont est construit et la réception des travaux est faite en 1685 puis en 1693. Mais il est ruiné rapidement à cause d'un défaut de l'entrepreneur d'après le maire de Saint-Benoît.

En décembre 1712, les commissaires réunis à Lambesc décident «...de faire construire, à nouveau, le pont de Saint-Benoît, sur la rivière Coulomp...». Les procureurs du pays se rendent sur les lieux le . Les procureurs constatent en 1727 que rien n'a été fait. Ils décidèrent de donner suite «au rapport et devis dressé par le sieur Vallon, architecte de la Province... d'autant que l'ouvrage est pressé et requiert célérité».

C'est à la sixième enchère, le , que le travail est confié à Joseph Blanc, charpentier au Fugeret pour la somme de 6 180 livres. Le prix est passé par convention à 9 180 livres, le . La durée des travaux est de 2 ans. La construction a duré jusqu'en 1729. La réception des travaux est faite en 1734, puis confirmée en 1743

La structure de la maçonnerie du pont en double rouleau, le premier en pierres bien appareillées, le second plus fruste, est semblable à celle du pont du Fugeret.

Au XVIIIe siècle le pont est désigné comme pont de Saint-Benoît. Le nom de pont de la Reine Jeanne est donc récent.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Son nom se réfère probablement à Jeanne Ire de Naples.

Dimensions principales

  • ouverture : 29 m
  • hauteur de la clé de l'arc : 12,5 m
  • longueur du tablier au niveau des parapets : 42,15 m
  • largeur de la chaussée entre parapets : 2,70 m
  • épaisseur des parapets : 0,40 m
  • largeur de la culée en rive droite : 4,20 m

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Marcel Prade, Les ponts monuments historiques. Inventaire - description - histoire, p. 56, Librairie Brissaud, Poitiers, 1988 (ISBN 2-902170-54-8)
  • Philippe Auran, Guy Barruol, Jacqueline Ursch, D'une rive à l'autre. Les ponts de Haute-Provence de l'Antiquité à nos jours, p. 110-111, Les Alpes de lumière (no 153), Forcalquier, 2006 (ISBN 2-906162-81-7)

Articles connexes

Liens externes

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