Liste de ponts de la Charente-Maritime
Ponts de la Charente-Maritime par longueur
La longueur d'un pont est mesurée entre culées, c'est-à-dire entre extrémités. Un ouvrage d'art est dit non courant dès que sa longueur dépasse 100 mètres. Il est dit exceptionnel lorsqu'elle dépasse 500 mètres. La liste ci-après présente les ponts les plus longs de Charente-Maritime, classés par ordre de longueur décroissante.
Image | Nom | Longueur (m) |
Portée principale (m) |
Type | Inauguration | Communes reliées |
---|---|---|---|---|---|---|
Pont de l'île de Ré | 2 927 | 110 | Pont à poutres cantilever poutre-caisson, hauteur variable | 1988 | La Rochelle et Rivedoux-Plage | |
Pont de l'île d'Oléron | 2 862 | 80 | Pont à poutres cantilever poutre-caisson, hauteur variable | 1966 | Le Château d'Oléron et Bourcefranc-le-Chapus | |
Viaduc de l'Estuaire de la Charente ou Viaduc du Martrou | 1 132 | 1991 | Échillais et Rochefort | |||
Pont sur la Seudre | 957 | Pont à poutres cantilever poutre-caisson, hauteur variable | 1972 | Marennes et La Tremblade | ||
Pont de l'A 837 sur la Charente | 900 | 1999 | Le Mung et Saint-Savinien | |||
Pont suspendu de Tonnay-Charente | 623 | 90 | 1842 | Tonnay-Charente | ||
Pont de l'A 10 sur la Charente | 340 | 1981 | Port-d'Envaux et Taillebourg | |||
pont transbordeur de Rochefort | 175 | 175 | 1900 | Échillais et Rochefort | ||
Grands ponts
Le Pont de l'île de Ré, deuxième pont le plus long de France (2 927 mètres) derrière le pont de Saint-Nazaire (3 356 mètres), relie l'île (commune de Rivedoux-Plage) au continent (ville de La Rochelle). Ce pont est payant.
Le pont de l'île d'Oléron, inauguré en , est le second plus long du département avec 2 862 m, reliant l'île (commune du Château d'Oléron) au continent (commune de Bourcefranc-le-Chapus). Il a détenu le record de longueur des ponts en France, toutes catégories confondues, de la date de sa construction à celle de l'inauguration du pont de Saint-Nazaire en 1975[1].
L'actuel viaduc de Rochefort, long de 1 132 mètres, permet de traverser la Charente. Il relie les communes d'Échillais et Rochefort. Il a une longueur de 1 200 m. Il est le troisième d'une série de ponts sur le fleuve à cet emplacement. Le premier est le pont transbordeur de Rochefort, quelques centaines de mètres en amont du fleuve, construit en 1900, qui a échappé à la destruction en étant classé aux monuments historiques en 1976. Il a été réhabilité en 1994 et a une activité touristique pour les piétons et vélos. Au début des années 1960, la nacelle ne pouvait plus supporter les quelque 1 200 véhicules quotidien. Un second ouvrage levant, est inauguré le , constitué de deux piles en béton armé et d'une travée levante de 92 mètres de portée. Enfin, l'actuel viaduc sera inauguré le , évitant les longues files d'attente estivales dues aux levées de l'ancien pont pour laisser passer les bateaux. Le pont levant sera démoli quelques mois plus tard[2].
Le pont de la Seudre enjambe la Seudre à son embouchure ; il relie les communes de La Tremblade et Marennes. Il a une longueur de 957 mètres.
Le pont de Saint-Clément sur la N 137, construit en béton armé, a été inauguré en 1964 à Tonnay-Charente. Il permet le franchissement de la Charente un kilomètre en amont du vieux pont suspendu qui sera ensuite interdit à la circulation[3].
Ponts présentant un intérêt architectural ou historique
Les ponts de Charente-Maritime inscrits à l'inventaire national des monuments historiques sont recensés ci-après :
- Pont Napoléon - Le Château-d'Oléron - XVIIIe siècle
- Viaduc d'Oléron - Le Château-d'Oléron - XXe siècle
- Pont Vauban - Le Château-d'Oléron - XVIIIe siècle
- Pont - Chatenet - XIXe siècle
- Pont - Le Grand-Village-Plage - XVIIIe siècle
- Pont - Le Grand-Village-Plage - XVIIIe siècle
- le Petit Pont - Le Grand-Village-Plage - XIXe siècle
- Pont transbordeur du Martrou - Rochefort - XXe siècle
- Pont - Saint-Denis-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont Bernut - Sainte-Colombe - XIXe siècle
- Pont - Saint-Georges-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont - Saint-Georges-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont du Gros-Couet - Saint-Georges-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont - Saint-Pierre-d'Oléron - XIXe siècle ; XXe siècle
- Pont de la Grosse Planche - Saint-Pierre-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont de l'Ecorcherie - Saint-Pierre-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont du Fumier - Saint-Pierre-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont - Saint-Pierre-d'Oléron - XIXe siècle
- Pont suspendu de Tonnay-Charente - Tonnay-Charente - XIXe siècle ; XXe siècle
- Pont de la Cèpe - Cabariot - XIXe siècle[4].
Sources
Base de données Mérimée du Ministère de la Culture et de la Communication.
Notes et références
- Serge Montens - Les plus beaux ponts de France 2009, p. 270.
- Gérard Blier, Histoire des transports en Charente-Maritime : des voies romaines au TGV, Paris, Le Croît vif, , 252 p. (ISBN 2-907967-80-0), p. 159
- Gérard Blier, Histoire des transports en Charente-Maritime : des voies romaines au TGV, Paris, Le Croît vif, , 252 p. (ISBN 2-907967-80-0), p. 155
- « Pont ferroviaire de la Cèpe », sur L'Inventaire Nouvelle-Aquitaine (consulté le ).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Gérard Blier, Histoire des transports en Charente-Maritime : des voies romaines au TGV, Paris, Le Croît vif, , 252 p. (ISBN 2-907967-80-0) ;
- Serge Montens, Les plus beaux ponts de France, Paris (France), Bonneton, , 280 p. (EAN 978-2-86253-453-4), p.58.
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