Porte Bazée

La porte Bazée est un monument romain de Reims, du IIIe siècle. Elle tient son nom de la proximité de la basilique Saint-Rémi. La porte de Bazée a été classée monument historique en 1981[1].

La Bazée
Porte Collatice
porte basilica
sculpture de reliefs à l'antique en face de la pile restante.
Présentation
Destination initiale
entrée sud de la ville de Durocortorum
Destination actuelle
monument
Style
Gallo-romain
Architecte
restauration partielle au XXe siècle
Construction
entre 180 et 230
Hauteur
13 m
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Subdivision administrative
Commune
Adresse
Coordonnées
49° 15′ 09″ N, 4° 02′ 14″ E
Localisation sur la carte de la Marne
Localisation sur la carte de Reims

Histoire

Carte symbolique présentant les quatre portes de la ville au IVe siècle.

La porte Bazée, ou porte Collatice (Collatitia) était à l'origine un arc monumental érigé à la gloire de Durocortorum à l'entrée méridionale de la ville. Elle formait avec la porte de Mars le cardo (axe nord-sud). Son nom actuel provient de porta Basilicaris, car on accédait par cette porte aux églises des faubourgs[2], elle avait un bas-relief, cité par Dom Marlot, où l'on pouvait voir un triton sur lequel était assi un Cupidon et une Vénus. C'était l'arc d'où partait la voie Césarée qui menait à Rome[3]. La porte Bazée fut intégrée à la ceinture que formait le rempart fortifié à l'époque des invasions barbares. Une partie des pierres de l'arc ont été utilisées pour sa construction et d'autres pierres de réemplois comme le Cénotaphe à Caius et Julius comme l'attestent les fouilles menées en 1971. De fait, la route passait sous la petite arcade ouest. La porte perdit de son importance lorsque l'enceinte fut agrandie au sud aux XIIIe et XIVe siècles[3]. L'arcade qui subsistait fut détruite en 1753 lors du remaniement des adductions en eau, la mémoire en fut conservée par la sculpture de reliefs à l'antique.

Un vestige de pile est visible au niveau du réfectoire du Collège Université, rue de l'Université. cet ensemble fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [4].

Notes et références

  1. « porte de ville », notice no PA00078824, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Guillaume Marlot, Histoire de la Ville, Cité et Université de Reims, Académie de Reims, , 729 p., page 101
  3. Reims, panorama monumental et architectural des origines à 1914, P. Demouy et F. Pomarede, 1985 (BNF 36623837)
  4. Notice no PA00078824, base Mérimée, ministère français de la Culture

Bibliographie

  • Nicolas Bergier, Le Dessein de l'histoire de Reims, avec diverses curieuses remarques touchant l'estalissement des peuples et la fondation des villes de France , Reims, 1629, in-12.
  • Prosper Tarbé, Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, 1844.
  • Jean-Marie Pérouse de Montclos, Le guide du Patrimoine: Champagne-Ardenne, Hachette, Paris, 1995, S. 3023 (ISBN 2-85822-614-8).
  • Bernard Fouqueray, Les Portes antiques de Reims .
  • Robert Neiss, Le développement urbain de Reims dans l'Antiquité, Centre régional de documentation pédagogique, 1977.
  • Durocortorum cité gallo-romaine, de la ville antique, Centre régional de documentation pédagogique, 1994.
  • Les Arcs Antiques de Reims, Reims Histoire Archéologie, .


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