Doire (département)
La Doire est un ancien département français situé dans l'actuel territoire de l'Italie. Son chef-lieu était Ivrée.
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Statut |
Ancien département français successivement du/de : - Consulat - Premier Empire |
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Chef-lieu | Ivrée |
Population | 224 127 |
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Superficie | 2 508,53 km2 |
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Annexion de la république subalpine et création | |
Traité de Fontainebleau : réintégration au royaume de Sardaigne |
(1er) 1801-1805 | Ange Gandolpho |
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(Der) 1813-1814 | Scipion de Nicolaï |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
Histoire
Le département est créé le (décret du 24 fructidor, an X). Ce territoire annexé au Piémont sarde en 1798 est d'abord administré au sein d'une entité dénommée Éridan, qui inclut alors aussi le futur département du Pô. Le département tire son nom de la Doire Baltée, qui traverse Aoste et Ivrée.
Il revient aux États de Savoie en vertu du traité de Fontainebleau du .
Administration
Le département comptait trois arrondissements[1] :
- Arrondissement d'Ivrée :
- Cantons : Candia, Caravino, Castellamont, Chiaverano, Cuorgnè, Ivrée, Locana, Ponte, Saint-Martin, Settimo-Vittone, Strambino, Vico, Vistrorio.
- Arrondissement d'Aoste :
- Cantons : Aoste, Châtillon, Donnas, Fontaine-More, Morgez, Valpelline, Verrès, Villeneuve.
- Arrondissement de Chivasso :
- Cantons : Caluso, Chivasso, Rivara, Rivarolo, Saint-Benigno, Saint-Georges.
Le département de la Doire faisait partie de la 27e division militaire, avec Marengo, le Pô, la Sesia, la Stura et, jusqu'en 1805, le Tanaro. Le 24e régiment de chasseurs à cheval avait son dépôt à Ivrée. Le , la 9e compagnie du régiment fut créée et stationnée à Ivrée, avec des cadres et des chasseurs sortant des 3e, 14e et 24e régiments de chasseurs à cheval.
Population
La population était estimée à 224 127 habitants, dont une bonne partie francophones, correspondant à l'actuelle Vallée d'Aoste.
Économie
D'après le Dictionnaire géographique portatif (1809), le département abondait en pâturages, grains, chanvre, fruits de toutes espèces. Il y avait quelques mines de fer, des fabriques de toiles et des manufactures de soie. On retient aussi le commerce de bestiaux.
Liste des préfets
Période | Identité | Fonction précédente | Observation | |
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1805 | Ange Gandolfo | Passe à la préfecture de l'Ombrone | ||
1808 | Adrien Godard d'Aucour de Plancy | Sous-préfet de Soissons (1804-1805) | Préfet de la Nièvre (1808-1810) Préfet de Seine-et-Marne (1810-1815) | |
1813 | Auguste Jubé de La Perelle | Adjudant-général Membre du Tribunat |
Préfet du Gers (1813) Obtient sa retraite sous la Restauration avec le grade de Maréchal de camp | |
1814 | Scipion de Nicolaï | Auditeur au Conseil d'État | Préfet de l'Ariège (première Restauration) Préfet de l'Aisne () Député de l'Aisne (seconde Restauration) |
Notes et références
- Almanach impérial... : présenté à Sa Majesté l'Empereur par Testu, Testu, (lire en ligne), p. 392-393
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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