Présidence d'Albert Lebrun

Présidence

Activité politique

Il est élu président de la République le . Il intervient très peu dans la conduite des affaires gouvernementales, à l'exception du rappel de Gaston Doumergue en et du choix de Léon Blum en .

Son septennat est marqué par une forte instabilité ministérielle : 17 présidents du conseil se succèdent en huit ans.

Il effectue plusieurs voyages diplomatiques, en Yougoslavie (17-), en Belgique (), au Royaume-Uni (27- et 24-), et au Grand Duché du Luxembourg ().

Évènements

Après la crise du 6 février 1934, Lebrun rappelle à la tête du gouvernement Gaston Doumergue, ancien président de la République, qui forme un gouvernement d’Union nationale.

Son mandat est marqué par la victoire du Front populaire aux élections législatives en . Léon Blum devient président du Conseil à partir du mois de juin et dirige le premier gouvernement à dominante socialiste de la IIIe République

Sous ce gouvernement sont adoptées des mesures à caractère social (salaires, droit syndical, conventions collectives, temps de travail et congés payés).

Lebrun est réélu le .

Seconde guerre mondiale

Albert Lebrun est président lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne. Le , Lebrun désigne Philippe Pétain président du conseil, après la démission de Paul Reynaud, hostile à l’armistice. Il se replie avec le gouvernement à Tours (lui-même résidant au château de Cangé), Bordeaux puis Vichy.

Sans démissionner, Lebrun laisse le pouvoir à Pétain le . Il part pour Vizille.

Source

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