Président du Nicaragua
Le président du Nicaragua, en forme longue le président de la République du Nicaragua, est le chef d'État et le chef de gouvernement nicaraguayen depuis la constitution de 1854.
Président de la République du Nicaragua Presidente de la República de Nicaragua | ||
Titulaire actuel Daniel Ortega depuis le | ||
Création | 1854 | |
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Durée du mandat | 5 ans | |
Premier titulaire | Fruto Chamorro Pérez | |
Résidence officielle | Palais de la Présidence, Managua | |
Site internet | http://www.presidencia.gob.ni | |
Le titulaire actuel est Daniel Ortega, depuis le .
Historique
De 1825 à la Constitution de 1838, le Nicaragua fait partie de la République fédérale d'Amérique centrale et est dirigé localement par un chef de l'État (Jefe de Estado). Après la dissolution de la Fédération en 1838 et jusqu'en 1854, la fonction est assurée par un Directeur suprême (Supremo Director).
Système électoral
Le président du Nicaragua est élu au scrutin uninominal majoritaire à un tour pour un mandat de cinq ans, sans limitation du nombre de mandats. Il est élu en même temps que son vice-président, qui se présente avec lui en tant que colistier, pour un même mandat[1].
Jusqu'en 1995, le président est élu pour un mandat de six ans[2], puis la durée est réduite à cinq ans[3]. Par ailleurs, le mandat est renouvelable une fois de manière non consécutive avec un maximum de deux mandats pour le titulaire[4]. Cette limite de mandat est contournée en 2009 pour permettre à Ortega de briguer un troisième mandat, le deuxième consécutif[5].
Avant la révision constitutionnelle effectuée en 2014 sous la présidence de Daniel Ortega qui abroge aussi la limite de mandats présidentiels, le système comportait la possibilité d'un second tour[6]. Le président était en effet élu selon une forme modifiée du scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Un candidat était élu dès le premier tour s'il arrivait en tête et réunissait plus de 40 % des voix, ou 35 % des voix avec au moins 5 % de plus que son adversaire le plus proche. À défaut, un second tour était organisé dans les quarante-cinq jours entre les deux candidats arrivés en tête au premier, et celui qui recueillait le plus de voix était élu[7],[8]. Avant 2000, le seuil à atteindre pour éviter un second tour était de 45 %.
Notes et références
- « Constitution, version de 2014 », sur www.constituteproject.org (consulté le ).
- (en) « Nicaragua: Constitución de 1987 », sur pdba.georgetown.edu, (consulté le ).
- (en) « Nicaragua: 1987 Constitución con reformas de 1995 y 2000 », sur pdba.georgetown.edu, (consulté le ).
- « CONSTITUCIÓN POLÍTICA DE NICARAGUA Y SUS REFORMAS », sur www.latinreporters.com (consulté le ).
- (ro) « Nicaragua - "Coup d'Etat" du président Ortega? Silence international », sur www.latinreporters.com (consulté le ).
- (en) « Factbox: How Ortega has stayed in power in Nicaragua », sur in.finance.yahoo.com (consulté le ).
- « Constitution, version de 2005 », sur www.constituteproject.org (consulté le ).
- « Loi électorale », sur www.iidh.ed.cr (consulté le ).