Première bataille du bois du Moulin-aux-Chèvres

La bataille du bois du Moulin-aux-Chèvres, lieu parfois confondu avec la commune de Moulins à côté de Châtillon-sur-Sèvre aujourd'hui Mauléon (79) à laquelle elle est maintenant rattachée, se déroula lors de la guerre de Vendée sur le territoire de la commune de Nueil-sous-les-Aubiers (aujourd'hui Nueil-les-Aubiers, 79) sur l'ancienne voie reliant Châtillon-sur-Sèvre à Bressuire et à mi-chemin entre ces deux villes.

Bataille du bois du Moulin-aux-Chèvres
Le général Westermann en Vendée, dessin de Huen.
Informations générales
Date 3 juillet 1793
Lieu Nueil-sous-les-Aubiers,(Aujourd'hui Nueil-les-Aubiers, Deux-Sèvres
Issue Victoire républicaine
Belligérants
Républicains Vendéens
Commandants
François-Joseph WestermannLouis de Salgues de Lescure
Henri de La Rochejaquelein
Jean-Nicolas Stofflet
Forces en présence
2 500 hommes5 000 hommes
Pertes
~ 50 morts[1]inconnues

Guerre de Vendée

Coordonnées 46° 53′ 47″ nord, 0° 36′ 27″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres

La bataille

Après la déroute des Vendéens à la bataille de Parthenay, Henri de La Rochejaquelein, qui avait dû évacuer Saumur arriva au secours de Lescure. Les Républicains de Westermann menaçaient Châtillon, « capitale » des Vendéens, mais pour leur barrer la route, La Rochejaquelein et Lescure ne purent réunir que 5 000 hommes. Westermann lança l'attaque le 3 juillet et dispersa les troupes vendéennes après deux heures de combat. À 7 heures du soir, les Républicains faisaient leur entrée dans Châtillon.

Le Conseil supérieur de la Vendée s'était enfui à Cholet, mais Westermann fit brûler les documents administratifs et les journaux des royalistes. De plus, 600 prisonniers républicains enfermés à Châtillon furent délivrés et grossirent les rangs de la petite armée de Westermann.

Les pertes des Républicains sont selon Westermann d'au moins 50 hommes de sa légion, tandis que les autres bataillons ont peu souffert. Les pertes vendéennes sont selon lui de plus de 2 000 morts[1].

Ce dernier prit également des dispositions pour que Mestadier, évêque constitutionnel, célèbre un Te Deum dans l'église de Châtillon. Une compagnie fut également envoyée à la Durbelière pour incendier le château de La Rochejaquelein comme il en avait été de celui de Lescure.

Sources

Notes et références

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