Prieur provincial
Un prieur provincial était un dignitaire de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem responsable d'un prieuré.
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Historique
La fonction de prieur est attestée dès 1120 avec l'émergence du premier prieuré de l'Ordre, le grand prieuré de Saint-Gilles. Les domaines terriens de l'ordre étaient administrés sur le modèle de la commanderie, elles-mêmes regroupées par proximité territoriale en prieuré ayant à leur tête un prieur[1]. Une seule exception la châtellenie d'Amposta. La tâche prioritaire du prieur était de fournir à l'Ordre les moyens financiers et matériels de remplir sa mission sous la forme des responsions, sorte d'impôts annuels que chaque commandeurs devait à son Ordre[1].
Le prieur était nommé par le grand maître lors de la réunion du chapitre général de qui il relevait. Il était le représentant du grand maître et agissait en son nom[1]. Il nommait les commandeurs et avait la responsabilité de tous les frères hospitaliers de son ressort territorial. Il avait droit de visite de tous leurs établissements, commanderies et membres[1].
Il convoquait, une fois l'an, les commandeurs et les frères conventuels du prieuré au chapitre provincial qu'il présidait[1]. C'était le lieu et le moment de la remise des responsions. Le prieuré était le lieu de détention des archives, des comptes et du trésor provincial.
Notes et références
- Bériou et Josserand 2009, p. 740
Bibliographie
- Nicole Bériou (dir. et rédacteur), Philippe Josserand (dir.) et al. (préf. Anthony Luttrel & Alain Demurger), Prier et combattre : Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Âge, Fayard, , 1029 p. (ISBN 978-2-2136-2720-5, présentation en ligne)
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