Princesse Khandou
Princesse Khandou (état civil inconnu[1]), est une actrice apparue dans cinq films français entre 1936 et 1938.
Biographie
On ne sait pratiquement rien de cette actrice[2] sinon qu'elle semble avoir été également chanteuse et danseuse. En , son nom apparaît dans un spectacle donné au théâtre de la Madeleine à l'occasion d'un "dïner arabe" organisé par Si Kaddour Benghabrit[3] pour la 50e représentation d'une pièce dont l'action se déroulait dans une boite de nuit de Casablanca.
Dans la revue Comœdia, on peut lire en effet que ce dîner "fut agrémenté de chants et de danses arabes où se distinguèrent Mlles Sadya, Sonia, Melka Soudani[4] et une nouvelle venue qui remporte un grand succès, la princesse Khandou"[5].
C'est le réalisateur Jacques Séverac qui la fit tourner pour la première fois en 1936 dans son film Les Réprouvés sorti sur les écrans en . Ce film tourné au Maroc avec des acteurs marocains laisse à penser que la Princesse Khandou pourrait être elle-même originaire du pays.
Après 4 autres films tournés entre 1936 et 1938, elle disparaït des plateaux de cinéma[6] et retombe dans l'anonymat.
Filmographie
- 1936 : Les Réprouvés de Jacques Séverac : Fatima el Tlemci
- 1936 : Le Roman d'un spahi de Michel Bernheim : la princesse Fatou Gaye
- 1937 : Le Messager de Raymond Rouleau : Dolly, la métisse
- 1938 : Ça... c'est du sport de René Pujol : Yvonne Romulus
- 1938 : Le Voleur de femmes d'Abel Gance : une danseuse
Notes et références
- Comme pour la chanteuse et comédienne Princesse Erika, il est possible que Khandou soit son véritable prénom et qu'elle soit la fille d'un chef tribal.
- Le quotidien Le Journal du 6 décembre 1935, page 9, la présente comme une élève de l'actrice Eve Francis lire en ligne sur Gallica.
- Si Kaddour Benghabrit (1868-1954) était un haut fonctionnaire du Quai d'Orsay. D'origine algérienne, il est le fondateur de l'Institut Musulman de la Grande Mosquée de Paris où il est enterré.
- Melka Soudani était une danseuse d'origine malienne qui a fait partie de la troupe de Joséphine Baker aux Folies-Bergère. Elle abandonnera les scènes de music-hall après son mariage en 1937 avec Roland Durand-Perroux, un ingénieur parisien.
- Revue Comœdia du 18 novembre 1938, p. 2, rubrique Le théâtre lire en ligne sur Gallica
- peut-être à la suite d'un mariage, comme l'avait fait Melka Soudani (voir note 4).