Prix François-Millepierres
Le prix François-Millepierres, créé en 1988, récompense « l’auteur d’un ouvrage d’histoire, d’érudition ou de philosophie, ayant trait à l’Antiquité, ou à défaut à l’époque contemporaine ». Il est décerné par l'Académie française[1].
Lauréats
- 1988 : Jacques Mazel pour Socrate
- 1989 : Laurent Beccaria pour Hélie de Saint Marc
- 1990 :
- Philippe Burrin pour Hitler et les juifs. Genèse d’un génocide
- Claudine Cohen et Jean-Jacques Hublin pour Boucher de Perthes, Les origines romantiques de la Préhistoire
- Claude Mossé pour L’Antiquité dans la Révolution française
- 1991 :
- Jean Gran-Aymeric pour Jane Dieulafoy, Une vie d’homme
- Mireille Hadas-Lebel pour Jérusalem contre Rome
- Aline Rousselle[2] pour Croire et guérir, La foi en Gaule dans l’Antiquité
- 1992 : François Fontaine pour Marc Aurèle
- 1993 :
- Pierre Chuvin pour La Mythologie grecque, du premier homme à l’apothéose d’Héraclès
- Jacques Jouanna pour Hippocrate
- 1994 :
- Michèle Cointet pour Vichy capitale, 1940-1944
- Alain Larcan pour Charles de Gaulle, Itinéraires intellectuels et spirituels
- Henri-Dominique Segretain pour De Gaulle en échec ? Dakar 1940
- 1995 : Yves Pourcher pour Les Jours de Guerre. La vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918
- 1996 :
- Hélie Denoix de Saint Marc pour Les Champs de braises. Mémoires
- François-Yves Guillin pour Le général Delestraint, Premier chef de l’Armée secrète
- René Vigo pour L’Assassin qui aimait les femmes. L’affaire de Bernardy de Sigoyer
- 1997 :
- Antoine Garcia pour L’Exploration de la Sibérie
- Marcel Ruby pour Le Livre de la Déportation
- 1998 :
- Pierre Giolitto pour Histoire de la milice
- Yves Roman pour Histoire de la Gaule
- 1999 :
- Anne Roze et John Foley pour Champs de Mémoire
- Michèle Cointet pour L'Église sous Vichy 1940-1945
- 2000 :
- Jacques Baumel pour Résister. Histoire secrète des années d’Occupation
- Jeanne Bohec pour La Plastiqueuse à bicyclette
- Roger Bruge pour Les Hommes de Diên Bien Phu
- 2001 :
- Simon Epstein pour Les Dreyfusards sous l’Occupation
- Georges-Henri Soutou pour La guerre de Cinquante Ans
- Philippe Valat pour Les Labyrinthes de la liberté
- 2002 :
- Gisèle Guillemot pour (Entre parenthèses). De Colombelles (Calvados) à Mauthausen (Autriche)
- Florence de Baudus pour Le Sang du Prince. Vie et mort du duc d’Enghien
- 2003 :
- Claire Andrieu pour Pour l’amour de la République. Le club Jean Moulin
- Bernard Cottret pour La Révolution américaine
- 2004 : Philippe Chenaux pour Pie XII : Diplomate et pasteur
- 2005 : Jean-Paul Roux pour La Femme dans l’histoire et les mythes
- 2006 :
- Cyrille Débris pour Tu, Felix Austria, nube. La dynastie de Habsbourg et sa politique matrimoniale à la fin du Moyen Âge
- François Hartog pour Anciens, modernes, sauvages
- Bruno Dumézil pour Les Racines chrétiennes de l’Europe. Conversion et liberté dans les royaumes barbares (Ve–VIIIe siècles)
- 2007 :
- Claudine Auliard[3], pour La Diplomatie romaine : l'autre instrument de la conquête. De la fondation à la fin des guerres samnites (753-290 av. J.-C.)
- Yann Le Bohec pour L’Armée romaine sous le Bas-Empire
- 2008 :
- Barra-Salzédo[4], pour En soufflant la grâce. Âmes, souffles et humeurs en Grèce ancienne (Jérôme Millon)
- Philippe Monbrun[5] pour Les Voix d'Apollon. L'arc, la lyre et les oracles
- Danièle Roman[6] et Yves Roman pour Aux miroirs de la ville : images et discours identitaires romains : IIIe siècle avant J.-C. - IIIe siècle après J.-C.
- 2009 :
- Anne-Gabrièle Wersinger pour La Sphère et l’Intervalle. Le schème de l’Harmonie dans la pensée des anciens Grecs d’Homère à Platon
- Rémi Dalisson pour Les Fêtes du Maréchal. Propagande et imaginaire dans la France de Vichy
- Frédéric Cousinié pour Images et méditation au XVIIe siècle
- 2010 :
- Pierre Maraval, pour Théodose le Grand. Le pouvoir et la foi
- (médaille d'argent) Françoise Frontisi-Ducroux, pour Ouvrages de dames. Ariane, Hélène, Pénélope...
- (médaille d'argent) Monique Cottret, pour Tuer le tyran ? Le tyrannicide dans l’Europe moderne
- 2011 :
- Catherine Baroin pour Se souvenir à Rome. Formes, représentations et pratiques de la mémoire
- Nicolas Lyon-Caen pour La Boîte à Perrette. Le jansénisme parisien au XVIIIe siècle
- Thierry Sarmant et Mathieu Stoll pour Régner et gouverner. Louis XIV et ses ministres
- 2012 : Joseph Mélèze Modrzejwski pour Un peuple de philosophes. Aux origines de la condition juive
- 2013 : Jean-Louis Brunaux pour Alésia
- 2014 : Louis-André Dorion, pour L'autre Socrate. Études sur les écrits socratiques de Xénophon
- 2015 : Ilsetraut Hadot pour Sénèque. Direction spirituelle et pratique de la philosophie
- 2016 : Paulin Ismard pour La Démocratie contre les experts. Les esclaves publics en Grèce ancienne
- 2017 : Marie-Françoise Baslez pour Les Premiers Bâtisseurs de l’Église. Correspondances épiscopales (IIe-IIIe siècles)
- 2018 : Danielle Porte pour Dictionnaire du siècle d’Auguste. Auguste mot à mot
- 2019 : Claudia Moatti pour « Res publica ». Histoire romaine de la chose publique
- 2020 : Bénédicte Delignon pour La Morale de l’amour dans les Odes d’Horace. Poésie, philosophie et politique
- 2021 : Benoît Rossignol pour Marc Aurèle
- 2022 : Christophe Dickès pour Saint Pierre. Le mystère et l’évidence
Notes et références
- « Prix François Millepierres », sur academie-francaise.fr, Académie française, .
- « Aline ROUSSELLE | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
Voir aussi
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