Prix Jirō Osaragi de la critique

Le prix Jirō Osaragi de la critique (大佛次郎論壇賞, Osaragi Jirō rondanshō), également intitulé prix Jirō Osaragi de l'essai, nommé d'après l'un des plus fameux écrivains du Japon d'après guerre, Jirō Osaragi (1898-1973), a été créé en 2001 dans le but de rendre hommage au meilleur ouvrage de l'année dans un des domaines suivants : sciences économiques, sciences politiques, sciences sociales. Le lauréat reçoit une médaille gravée à son effigie et il est doté d'un montant de 2 millions de yens. Très sélectif, parrainé par le journal Asahi Shimbun-sha, le Prix Osaragi Jirō de la critique a notamment récompensé des historiens et sociologues comme John W. Dower ou Takehiko Kariya (professeur à l'université d'Oxford) : il est souvent présenté comme l'équivalent japonais du prix Pulitzer[1],[2].

Pour l’article homonyme, voir Prix Jirō Osaragi.

Liste des lauréats

  • 2001
    • Grand prix : Kenichi Ôno, pour Tojôkoku no gurobalizeshon (La mondialisation des pays en voie de développement, Editions Tōyō Keizai.
    • Prix d'encouragement : Takehiko Kariya, pour Kaisōka Nihon to Kyōiku Kiki (Le Japon stratifié et la crise de l'éducation, Editions Yushindō).
    • Prix d'encouragement : Keiichirō Kobayashi et Sōta Kato, pour Nihon Keizai no Wana (Le piège de l'économie japonaise), Editions Nihon Keizai Shimbunsha.
    • Prix spécial : John W. Dower, pour Haiboku wo Daikishimete (Embracing Defeat, Embrasser la défaite), Editions Iwanami Shoten.
  • 2002
    • Grand prix : Satoshi Ikeuchi, pour Gendai arabu no shakai shisō. Shûmatsuron to Islamshugi (La pensée sociale dans le monde arabe contemporain. Eschatologie et islamisme), Editions Kodansha.
  • 2003
    • Grand prix : Hideaki Shinoda, pour Heiwakōchiku to hō no shihai (La construction de la paix et l'Etat de droit), Editions Sobunsha.
    • Grand prix : Eiji Oguma, pour "Minshu" to "Aikoku" (« Démocratie » et « Patriotisme »), Editions Shinyo-sha.
  • 2004
    • Grand prix : Kenneth Ruoff, pour Kokumin no Tennō. Sengo Nihon no minshushugi to tennōsei (L'empereur du peuple. La démocratie du Japon d'après-guerre et le système impérial), Editions Kyodo Tsushinsha.
    • Grand prix : Kazuhiro Takii, pour Bunmeishi no naka no Meijikenpō (La constitution de Meiji dans l'histoire des civilisations), Editions Kodansha.
  • 2005
    • Grand prix : Takeshi Nakajima, pour Nakamuraya no Bōzu. Indo dokuritsuundō to kindai Nihon no Ajiashugi (Bose de Nakamuraya, le mouvement d'indépendance indien et le pan-asianisme du Japon moderne), Editions Hakusuisha.
  • 2006
    • Grand prix : Akihiro Iwashita, pour Hopporyodo mondai (La question des territoires du Nord), Editions Chuko Shinsho.
    • Prix d'encouragement : Yuki Honda, pour Tagenka suru "nōryoku" to Nihon shakai, Haipâ- Meritokurashika no naka de (La société japonaise et la pluralisation de la "compétence" : dans l'hyper-méritocratisation), Editions NTT Shuppan.
  • 2007
    • Grand prix : Park Yu-ha, pour Wakai no tame ni (Pour la réconciliation), Editions Heibonsha.
  • 2008
    • Grand prix : Makoto Yuasa, pour Han hinkon (Anti-pauvreté), Editions Iwanami Shoten.
  • 2009
    • Grand prix : Yoshinori Hiroi, pour Komunitii wo toinaosu. Tsunagari, toshi, Nihon shakai no mirai (Repenser la communauté. Les liens, les villes et l'avenir de la société japonaise), Editions Chikuma Shinsho.
  • 2010
    • Grand prix : Harukata Takenaka, pour Sangiin to wa nani ka (Qu'est-ce que le Sénat ? ), Editions Chūōkōron Shinsha.
  • 2011
    • Grand prix : Ryuji Hattori, pour Nicchukokkoseijoka. Tanaka Kakuei, Ohira Masayoshi, Kanryo tachi no chosen (La normalisation des relations diplomatiques Japon-Chine. Tanaka Kakuei, Ohira Masayoshi, le défi des technocrates), Editions Chuko Shinsho.
  • 2012
    • Grand prix : Kenichi Oshima, pour Genpatsu no kosuto. Enerugii Tenkan he no shiten (Le coût des centrales nucléaires. Perspectives pour la transition énergétique), Editions Iwanami Shinsho.
  • 2013
    • Grand prix : Haruki Konno, pour Burakku kikigyo. Nihon wo kuitsubusu yōkai (Les entreprises noires, les spectres qui mangent le Japon), Editions Bunshun Shinsho.
  • 2014
    • Grand prix : Noriko Endo, pour Genshiryoku songaibaishoseido no kenkyu. Tokyo Denryoku Fukushima genpatsu jiko kara no kosatsu (Etude du système d'indemnisation des dégâts du nucléaire : une réflexion à partir de l'accident des centrales nucléaires de Fukushima), Editions Iwanami Shoten.
  • 2015
    • Grand prix : Eisaku Ide, pour Keizai jidai no shuen (La fin de l'ère de l'économie), Editions Iwanami Shoten.
  • 2016
    • Grand prix : Chikako Mori, pour Haijo to teikō no kōgai (Banlieues de l'exclusion et de la résistance), Presses de l'Université de Tokyo. (a obtenu également le prix Shibusawa-Claudel)

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  • Portail de la littérature
  • Portail des récompenses et distinctions
  • Portail du Japon
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.