Processionnaire du pin

Thaumetopoea pityocampa

Ne doit pas être confondu avec Processionnaire du chêne.

Thaumetopoea pityocampa
Chenilles processionnaires du pin
(Thaumetopoea pityocampa)
en « procession ».
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Super-ordre Endopterygota
Ordre Lepidoptera
Famille Notodontidae
Sous-famille Thaumetopoeinae
Genre Thaumetopoea

Espèce

Thaumetopoea pityocampa
(Denis & Schiffermüller, 1775)

Synonymes

  • Traumatocampa pityocampa
Deux adultes mâles.

La Processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est une espèce de lépidoptères (papillons) de la famille des Notodontidae, surtout connue pour ses chenilles. Nommées d'après leur mode de déplacement en file indienne, celles-ci se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres[1] et des allergies chez certaines personnes exposées aux soies des chenilles[2].

Elles sont classées « nuisibles à la santé humaine », le 27 avril 2022 en France[3].

Description

Ligne de chenilles processionnaires.

L'insecte adulte est un papillon de 35 à 40 mm d'envergure, aux antennes pectinées. Les ailes antérieures sont grises, avec deux bandes foncées parallèles chez le mâle, les postérieures blanches marquées d'une tache sombre à l'extrémité postérieure.

La larve est une chenille de quelques millimètres (stade L1) à 40 mm de long (stade 4 ou 5), brune noirâtre avec des taches rougeâtres sur le dessus et les flancs. Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de soies urticantes et allergisantes. Les chenilles marchent en procession et construisent des cocons de soies dans certains arbres résineux.

Biologie / Cycle de développement

Les papillons, qui éclosent durant l'été, entre juin et septembre selon le climat, pondent leurs œufs déposés en rangées parallèles par paquets de 150 à 220[4] sur les rameaux ou les aiguilles de diverses espèces de pin mais aussi sur les sapins et cèdres en second choix. L'éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte. Le nid entretient un microclimat favorable aux individus de cette espèce[5].

L'éclosion donne naissance à des larves (chenilles) qui muent cinq fois ce qui leur permettra de grandir de quelques millimètres à 4 centimètres. Ces étapes ont lieu dans des nids lâches en été, puis, à partir de la quatrième mue, dans des nids d'hiver tissés de plus en plus denses. Le nid d'hiver est construit dès les premiers froids de novembre pour protéger les chenilles qui en sortent pour se nourrir quand il fait plus chaud. Il se situe dans les endroits bien exposés des arbres comme à la cime ou à l'extrémité des branches.

La vitesse de croissance des larves dépend de la température (et donc de l'altitude et de la latitude). Dès leur éclosion, les chenilles commencent à dévorer les aiguilles de pin et se mettent à tisser des nids de soie dans lesquels elles restent cachées pour s'alimenter. Lorsqu'elles changent de nid, elles se déplacent en « procession ». La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact direct entre les chenilles.

Au printemps (mars-avril), toutes les chenilles d'un même cocon quittent leur nid, toujours en procession, pour s'enfouir dans le sol. Chacune des chenilles va tisser un cocon avant de se transformer en chrysalide.

Au bout de plusieurs mois, les chenilles se métamorphosent en papillons adultes qui sortent de terre et s'envolent. Le cycle recommence par l'accouplement de la femelle et du mâle. Ce dernier meurt un ou deux jours après, alors que la femelle s'envole vers la branche d'un arbre résineux pour pondre jusqu'à 220 œufs avant de mourir à son tour. Les petites chenilles émergent 30 à 45 jours après la ponte[6].

Dégâts

Les chenilles se nourrissent des aiguilles des pins qui conduit à un affaiblissement important des arbres pouvant ouvrir la voie à d'autres ravageurs qui peuvent le tuer[7].

Les espèces attaquées sont[8] le pin parasol, le pin d'Alep, le pin maritime, le pin noir d'Autriche, le pin blanc, le pin laricio et le pin sylvestre. Le cèdre de l'Himalaya est également parasité.

Un animal dangereux

Par rapport à d'autres déprédateurs, la chenille n'est que peu dangereuse pour l'arbre qui ne va généralement que diminuer ses cernes de croissances[9], par contre elle est source de problèmes pour l'humain et probablement divers animaux.

En effet ces chenilles, comme celles de quelques autres espèces de lépidoptères[10], possèdent (chez cette espèce uniquement au troisième stade larvaire, un mois et demi après l'éclosion) sur la face dorsale un « appareil urticant »[11] composé de « micropoils » qui sont projetés en l’air lorsque la chenille se sent menacée[12]. Cet appareil est formé de petites poches parfois dénommées « miroirs » qui contiennent un très grand nombre de minuscules dards (micropoils) empoisonnés ; leur caractère fortement urticant est dû au fait que le poil en se cassant dans l'organisme y libère une toxine (thaumétopoéine, de PM 28000 daltons[13], une protéine urticante, produite par une glande spécialisée[14] au cours de son développement larvaire[15] qui peut provoquer d'importantes réactions allergiques (mains, cou, visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires[16]). Les atteintes à l'œil peuvent avoir d'importantes conséquences si les poils ne sont pas rapidement enlevés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.[réf. nécessaire]

Le danger est aussi important pour les animaux de compagnie : un chien atteint à la langue (qu'il peut avoir utilisée pour lécher les démangeaisons sur son corps) s'il n'est pas soigné rapidement par des fortes doses de cortisone, risque alors la nécrose de la langue. Il ne pourra donc plus se nourrir. Il est important de rincer la langue et la bouche du chien avec de l'eau propre, sans frotter, ce qui briserait les poils urticants de la chenille et qui libérerait ainsi plus de toxines, aggravant l'état de l'animal[17].

Répartition en France et habitats

Thaumetopoea pityocampa est présent dans une grande partie de la France métropolitaine, où il ne manque que dans le Nord-Est du pays et dans une partie du Massif central[18].

L'espèce étend son aire de répartition vers le nord-est depuis les années soixante[19]. Cette progression est suivie par l'équipe de modélisation de l'INRA d'Orléans (URZF).

Pour disposer de données à l'échelle communale et pour évaluer les besoins des gestionnaires d'espaces verts et pour produire des préconisations plus pertinentes en matière de lutte, une enquête élaborée par Plante et Cité et l’INRA avec l’Association des Maires de France (AMF) a été lancée en 2009 auprès de toutes les communes de France. Le technicien responsable ou l'élu chargé des espaces verts ont été invités à compléter un questionnaire en ligne sur Internet du au .

En 2010, la chenille progresse vers le nord et notamment en Île-de-France[20], probablement en raison du réchauffement climatique[21] et de l'activité commerciale du bois dont le transport pourrait favoriser sa dispersion.

Les gros noyaux de populations sont situés dans les forêts de pins, mais des nids sont observés le long des alignements de pins le long des routes et dans l'openfield (ex dans la Beauce) là où des petits boisements de pins épars sont présents, même en l'absence de haie, ce qui montre une bonne capacité de ce papillon à coloniser de nouveaux habitats (jusqu'à 5 à 6 km de son lieu de naissance en milieu ouvert, alors qu'ils se reproduit plutôt sur place en forêt [22]).
La chrysalide (enterrée) peut en outre aussi être véhiculée par les transports de terre [22]. Le réchauffement semble favoriser la remontée de l'espèce vers le nord[22].

Ennemis naturels et moyens de lutte

« Écopiège » à chenille processionnaire.

Ennemis naturels

Chaque stade de vie de ce papillon a son cortège d'ennemis naturels, c'est-à-dire aux stades œuf, chenille, chrysalides et papillons. Ces ennemis naturels sont des champignons, des virus, des bactéries, des insectes prédateurs ou hyperparasite, quelques oiseaux, des rongeurs…

Des études sur la prédation par les mésanges[23], le coucou ou la huppe fasciée[24] sont conduites par l'INRA (Paca et Bordeaux). Une expérience réalisée en Belgique[Laquelle ?] au début des années 1950 a démontré que l'installation massive de nichoirs à mésanges (un nichoir tous les 30 m) était parvenue à contrôler localement les chenilles processionnaires du chêne dans un massif boisé d'une dizaine d'hectares. Il a également été montré dans le sud-ouest de la France (Landes)[25] que certaines espèces de chauves-souris chassent les papillons adultes et pourraient agir comme régulatrices des populations de processionnaires.

Stratégie de régulation ou de protection

Un document de synthèse intitulé Les clés pour lutter contre la processionnaire du pin[26] élaboré par Anne-Sophie Brinquin et Jean-Claude Martin de l'INRA résume toutes les stratégies possibles pour réguler écologiquement cet insecte.

  • Lutte mécanique dite « échenillage » : pour les surfaces réduites (parcs et jardins), elle consiste à enlever et à détruire à la main ou à l'aide d'outils (échenilloir) les pontes et les nids. Les nids sont généralement incinérés, en évitant tout contact direct avec les poils urticants des chenilles. Un chalumeau est parfois utilisé pour brûler les nids.
  • Piégeage des chenilles : un piège appelé « écopiège », constitué d'une gouttière reliée à un sac, peut être installé pour intercepter les chenilles lorsqu'elles descendent de l'arbre. La suppression par incinération des insectes capturés doit s'effectuer un mois après leur descente, lorsqu'elles sont au stade de chrysalides[27]. Chaque piège n'est efficace que pour un arbre[22].
  • Piégeage des papillons mâles : un piège à base de phéromones sexuelles de synthèse (imitant les molécules libérées par les papillons femelles pour attirer les partenaires), suspendu dans les pins, attire dès le début du vol les papillons mâles (généralement de mi-mai en climat océanique à mi-juillet en climat bord-méditerranée) et jusqu'à la fin du vol (fin octobre pour plus de sécurité). Le piégeage de masse serait efficace à condition que le nombre de pièges soit suffisant pour la surface où ils sont disposés. Attention, toutes les phéromones ne sont pas aussi performantes et tous les pièges n'ont pas les mêmes capacités de capture.
  • Traitement chimique par pulvérisation aérienne d'insecticides, avec le défaut d'affecter d'autres espèces, voire des espèces prédatrices naturelles de la processionnaire du pin puisque ce traitement n'est pas sélectif.
  • Lutte biologique : la méthode la plus utilisée est la pulvérisation de biotoxines (produites par une bactérie, le Bacillus thuringiensis var. kurstaki), sur les aiguilles des pins, ce qui est efficace contre les chenilles de lépidoptères. L'ingestion de ces toxines provoque la mort des larves par intoxication. Les spécialités commerciales homologuées en France ont une faible persistance et une très bonne efficacité sur les stades âgés. L'utilisation en fin d'automne permet ainsi une bonne protection contre ce ravageur des forêts.
  • Régulation biologique : Des expériences ont montré que l'odeur du bouleau a un effet répulsif sur la processionnaire[28].
  • La pose de nichoirs à mésange facilite la nidification des mésanges et favorise la prédation de la processionnaire du pin[29]. Déjà démontrée sur d'autres espèces, la lutte biologique (réussie en Belgique au milieu du XXe siècle par les Réserves Ornithologiques de Belgique), serait le placement massif de nichoirs à mésanges (environ 1 nichoir tous les 30 m). En France entre 6 et 20 nichoirs/ha ont été testés sur plusieurs sites expérimentaux (forêt domaniale du Mont Ventoux, Réserve Naturelle de la Sainte Victoire, Parc Départemental de la Brague- 06) par l'INRA avec les partenaires gestionnaires. L'étude a montré une régulation biologique contre la processionnaire du pin sans autre mode de gestion, selon Jean-Claude Martin de l'INRA[30],[22].
  • Les biologistes cherchent à isoler chez des chenilles, vivantes ou mortes, des bactéries pathogènes spécifiquement pour cette espèce[31],[32].
  • Utilisation de phéromone pour introduire de la confusion sexuelle et limiter ainsi les reproductions de l'insecte. Une société française, M2i Life Sciences, a même conçu, en partenariat avec l'Institut national de la recherche agronomique, des billes à tirer avec un lanceur de paintball, de façon à atteindre l'arbre en hauteur[33],[34].

Notes et références

  1. (en) Jacquet, J. S., Orazio, C., & Jactel, H. (2012). Defoliation by processionary moth significantly reduces tree growth: a quantitative review. Annals of forest science, 69(8), 857-866
  2. (en) Vega, J. M., Moneo, I., Armentia, A., Fernandez, A., Vega, J., De La Fuente, R., ... & Sanchis, M. E. (1999). Allergy to the pine processionary caterpillar (Thaumetopoea pityocampa). Clinical and experimental Allergy, 29, 1418-1423
  3. https://reporterre.net/Les-chenilles-processionnaires-declarees-nuisibles-a-la-sante-humaine
  4. (Bonnet C, Martin JC, Mazet R., 2008)
  5. Huchon, H., & Demolin, G. (1970). La bioécologie de la Processionnaire du pin: dispersion potentielle, dispersion actuelle. Revue Forestière Française, 1970, S, fascicule thématique" La lutte biologique en forêt".
  6. « La chenille processionnaire du pin » (consulté le )
  7. Processionnaire du pin : une chenille sous haute surveillance, INRA
  8. Jean-Jacques Nicomette, « Poilues, nombreuses et redoutées », Sud Ouest, (lire en ligne )
  9. Laurent-Hervouët, N. (1986). Mesure des pertes de croissance radiale sur quelques espèces de Pinus dues à deux défoliateurs forestiers. I-Cas de la processionnaire du pin en région méditerranéenne. In Annales des sciences forestières (Vol. 43, No. 2, pp. 239-262). EDP Sciences.
  10. (en) Novak, F., Pelissou, V., & Lamy, M. (1987). Comparative morphological, anatomical and biochemical studies of the urticating apparatus and urticating hairs of some Lepidoptera: Thaumetopoea pityocampa Schiff., Th. processionea L.(Lepidoptera, Thaumetopoeidae) and Hylesia metabus Cramer (Lepidoptera, Saturniidae). Comparative Biochemistry and Physiology Part A: Physiology, 88(1), 141-146
  11. Novak, F., & Lamy, M. (1987). Etude ultrastructurale de la glande urticante de la chenille processionnaire du pin, thaumetopoea pityocampa schiff.(lepidoptere: thaumetopoeidae). International Journal of Insect Morphology and Embryology, 16(3-4), 263-270
  12. « Érucisme ou envenimation par les chenilles processionnaires » (consulté le )
  13. Lamy, M., Pastureaud, M. H., & Ducombs, G. (1985). La thaumétopoéine
  14. Novak, F., & Lamy, M. (1986). Cyto-differenciation de la glande urticante de la chenille processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa schiff.(Lepidoptera: Thaumetopoeidae)
  15. International Journal of Insect Morphology and Embryology, 15(1-2), 27-33 (résumé).
  16. (en) Aparicio, V. F., de Barrio Fernández, M. R. S. M., Sotés, M. R., Paredes, A. R., Molero, M. M., Remón, L. Z., & Zavala, B. B. (2004). Non-occupational allergy caused by the pine processionary caterpillar (Thaumetopoea pityocampa). Allergologia et immunopathologia, 32(2), 69-75.
  17. « Chenille processionnaires : Voici ce que vous devez faire si votre chien est piqué », (consulté le )
  18. Lépi'Net.
  19. « Chenille processionnaire du pin Biologie, reproduction, cycle de vie et habitat - France chenilles », sur chenilles-processionnaires.fr (consulté le ).
  20. Bilan de la surveillance de la chenille processionnaire
  21. « [VIDEO] Chenilles processionnaires : la guérilla urbaine s'intensifie », Actu-environnement (consulté le )
  22. Baptiste C (2016) Chenilles processionnaires : les techniques de lutte en pleine révolution ; Avec la hausse de température liée aux changements climatiques, la chenille processionnaire, nuisible pour l'homme, les animaux et la sylviculture, ne cesse de gagner du terrain en France. Pour enrayer l'invasion de ces insectes rampants, les techniques sans pesticides se multiplient. Aux armes !, Actu-Environnement publié 02 mai 2016 (avec vidéo)
  23. INRA : Chenille processionnaire, moyens de lutte
  24. La chenille processionnaire prend ses aises
  25. (en) Yohan Charbonnier, « Numerical and Functional Responses of Forest Bats to a Major Insect Pest in Pine Plantations », Plos One, (lire en ligne)
  26. Chenille processionnaire, département des Alpes-Maritime, document téléchargeable
  27. Jean-Claude Martin et Anne- Sophie Brinquin, « La processionnaire du pin : la connaître pour mieux se protéger », Nuisibles & parasites information >(I.N.R.A),
  28. De la diversité pour lutter contre les « bioagresseurs », Sud-Ouest, 7 mars 2011
  29. Favoriser la nidification des mésanges, Inra PACA
  30. Jean-Claude Martin de l'INRA
  31. (en) Katı, H., Yilmaz, H., & Demirbağ, Z. (2008). Isolation and identification of bacteria from Thaumetopoea pityocampa Den. and Schiff.(Lep., Thaumetopoeidae) and determination of their biocontrol potential. World Journal of Microbiology and Biotechnology, 24(12), 3005-3015 (résumé)
  32. (en) Ince, I. A., Katı, H., Yilmaz, H., Demir, I., & Demirbağ, Z. (2008). Isolation and identification of bacteria from Thaumetopoea pityocampa Den. and Schiff.(Lep., Thaumetopoeidae) and determination of their biocontrol potential. World Journal of Microbiology and Biotechnology, 24(12), 3005-3015
  33. Céline Deluzarche, « M2i : la startup française qui nous débarrasse des insectes avec ses phéromones », Futura-Sciences, (lire en ligne)
  34. Mathilde Golla, « À la place des pesticides, cette société protège les cultures à coup de paintball », Le Figaro, (lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • C. Bonnet, J.C. Martin et R. Mazet, La processionnaire du pin, Stantari, , 22-33.
  • J.C. Martin et X. Bonneau, 2006. Bacillus thuringiensis : 30 ans de lutte contre les chenilles défoliatrices en forêt., Phytoma, 2006. 590 : 4-7.
  • J.C. Martin et B. Frerot, Évolution de la lutte contre la chenille processionnaire du pin : vers l'utilisation de la phéromone de synthèse. Cahiers du DSF, 2006 (1) : 29-31.
  • G. Demolin, « La processionnaire du pin, Thaumetopoea pityocampa Schiff., au Mont Ventoux. », Études vauclusiennes ; Bulletin semestriel du département d'histoire et de géographie de la faculté d'Avignon, 1987; 3 : 157-173.
  • G. Demolin, J.F. Abgrall et L. Bouhot-Delduc, « Évolution de l'aire de la processionnaire du pin en France. » Les cahiers du DSF, 1-1996 : 26-28.
  • G. Demolin, B. Frerot, J.P. Chambon et J.C. Martin, « Réflexions biosystématiques sur toutes les processionnaires du genre Thaumetopoea (Lepidoptera Thaumetopoeidae), considérées comme ravageurs importants des cèdres Cedrus libani Barel et Cedrus atlantica Manetti sur le pourtour du bassin méditerranéen. » Ann. Rech. For. Maroc, 1994, 27 (1) : 578-591.
  • J.C. Martin et R. Mazet, Lutte hivernale contre la processionnaire du pin. Possibilité d'utilisation du Bacillus thuringiensis K.., Phytoma, 2001, 540 : 32-35.
  • Jean-Henri Fabre, Souvenirs Entomologiques, tome II, Paris, Robert Laffont, , 1182 p., pp.170-223
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