Prunille Baudelaire
Prunille Baudelaire est un des personnages de la série de livres Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire de Lemony Snicket.
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Prunille Baudelaire | |
Alias | Sunny Banana (par le comte Olaf) |
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Sexe | Féminin |
Espèce | Humaine |
Caractéristique | Mordeuse, cuisinière |
Âge | 1 an |
Famille | Bertrand Baudelaire (père) Beatrice Baudelaire (mère) Violette Baudelaire (sœur aînée) Klaus Baudelaire (frère aîné) |
Ennemi de | Le comte Olaf |
Créé par | Lemony Snicket |
Interprété par | Shelby et Kara Hoffman |
Romans | Tout commence mal... Le Laboratoire aux serpents Ouragan sur le lac Cauchemar a la scierie Ascenseur pour la peur L'Arbre aux corbeaux Panique à la clinique La Fête féroce La Pente glissante La Grotte Gorgone Le Pénultième Péril La Fin |
Première apparition | Tout commence mal... |
Biographie
Prunille est la dernière-née du trio Baudelaire, benjamine de Violette et Klaus. Une de ses particularités est son exceptionnelle denture : elle possède quatre incisives très tranchantes. Elle mord tout ce qu'elle trouve, et son don servira maintes fois au trio pour se sortir de situations des plus critiques. Prunille est trop jeune pour parler correctement.
Prunille évolue rapidement au cours de la série. Elle apprend à marcher à la fin du tome VII, quitte l'âge bébé dans le tome X pour entrer dans une nouvelle phase. Ses paroles deviennent plus compréhensibles dans les derniers tomes : il n'est parfois plus besoin de traduire. Mais surtout elle commence à développer un don pour la cuisine : il s'agira de sa passion propre, comme celle de Violette (la mécanique) ou Klaus (la recherche). Son rôle dans la série est tout aussi important que celui de ses aînés.
NB : ce personnage est nommé en référence à l'affaire Van Bulow : l'aristocrate Klaus Van Bülow avait étranglé sa femme Sunny, afin de récupérer sa fortune et de se remarier avec une actrice de soap-opéra. Coincidence, un des jurés de l'affaire portait le nom de Violet. La référence au poète Charles Baudelaire est plus émotionnelle. Daniel Handler a expliqué lors de plusieurs interviews que, lorsqu'il était enfant, tous les livres destinés à sa tranche d'âge lui paraissaient mièvres, irréalistes et inintéressants. C'est ainsi qu'il se serait mis à farfouiller dans les livres pour adultes et aurait découvert « Les Fleurs du Mal » de Charles Baudelaire, l'ouvrage de poésie le plus influent du dix-neuvième siècle. Ce livre fut une révélation pour lui : une fois adulte, conduit à écrire enfin la série pour enfants qu'il aurait aimé lire, il trouva normal de rendre hommage à cet écrivain en baptisant les héros principaux de son patronyme.
Le vocabulaire prunillien
Le premier mot de prunille dans le tome un est « Gaack ! Gaack ! », ce qui signifie : « Vous avez vu cette mystérieuse silhouette qui surgit du brouillard ? ». On comprend donc le principe : chaque cri, chaque gazouillis de Prunille a une signification précise, que le commun des mortels ne peut soupçonner. Lemony Snicket nous traduit chaque prise de parole. Les cris ont beau être très courts, bien souvent leur traduction est nettement plus longue que les cris eux-mêmes. Mais les bons lecteurs vers la fin des tomes commencent à comprendre son langage.
Exception faite du mot « Pietrisycamollaviadelrechiotemexity », qui signifie « Du diable si j'y comprends goutte ». Ce mot, Prunille l'énonce dans le tome VIII, mais il est dit que c'était l'un de ses premiers mots, alors qu'elle venait de naître à la maternité.
Bien souvent, on peut remarquer des allusions littéraires dans ses prises de paroles. Quand elle dit « Turner ! » pour signifier « le fabuleux coucher de soleil de l'arrière-pays », on peut remarquer la référence au peintre William Turner, célèbre pour ses paysages lumineux.
Dans le tome X, Prunille dit "Arigato" à Quigsley, ce que l'auteur nous traduit par merci. Le mot est très certainement issu du « merci » (Arigatô) en japonais.
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