Puisseguin

Puisseguin est une commune française située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Puisseguin

Château de Monbadon, en .

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Libourne
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Saint-Émilionnais
Maire
Mandat
Jean, Michel Pasquon
2020-2026
Code postal 33570
Code commune 33342
Démographie
Gentilé Puisseguinais
Population
municipale
823 hab. (2019 )
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 55′ 28″ nord, 0° 04′ 19″ ouest
Altitude Min. 38 m
Max. 108 m
Superficie 17,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Nord-Libournais
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Puisseguin
Géolocalisation sur la carte : France
Puisseguin
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Puisseguin
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Puisseguin
Liens
Site web mairie-puisseguin.fr/

    Géographie

    Localisation

    Puisseguin est située dans le Pays du Libournais.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes : Lussac au nord, Tayac à l'extrême nord-est sur environ 250 mètres, Saint-Cibard à l'est, Saint-Philippe-d'Aiguille au sud-est, Saint-Genès-de-Castillon au sud et Montagne à l'ouest.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par plusieurs rivières, le Palais, Lavie et la Barbanne qui y prend sa source.

    Transports

    Des bus, scolaires ou non, s'arrêtent par Puisseguin, comme le réseau de transports TransGironde .

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 842 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Émilion », sur la commune de Saint-Émilion, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 802,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bergerac », sur la commune de Bergerac, dans le département de la Dordogne, mise en service en 1988 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,3 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Puisseguin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (75,8 %), forêts (10,2 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient du mot occitan puy qui signifie « mont » et de Seguin, lieutenant de Charlemagne[20].

    En occitan, la commune porte le nom de Pèi Seguin.

    Ses habitants sont appelés les Puisseguinais[21].

    Histoire

    Seguin, lieutenant de Charlemagne, s’installe sur le site au début du IXe siècle et entreprend de construire un château.

    Au XIVe siècle, Puisseguin est alors une petite châtellenie dépendant de celle de Puynormand et s’étend alors jusqu'à Parsac (sur la commune actuelle de Montagne en Gironde).

    En , la seigneurie de Puynormand, dont dépend Puisseguin, est attribuée à la famille d'Albret à qui elle appartient jusqu’au XVIIe siècle.

    La famille de Fournel achète alors cette châtellenie qui, en 1763, revient à la famille Rounel de Godeville qui le conserve jusqu'à la Révolution[20].

    À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Puisseguin forme la commune de Puisseguin et la paroisse Saint-Martin de Monbadon forme la commune de Monbadon. Le , la commune de Monbadon est rattachée à celle de Puisseguin[22].

    Le y survient l'accident de la route le plus meurtrier en France depuis l'accident de Beaune en 1982, avec 43 morts[23]. Un semi-remorque et un autocar entrèrent en collision dans un virage de la route départementale 17[24].

    Enfance et Jeunesse

    Écoles

    Le village dispose de deux écoles :

    - une publique : l'école Jeanne d'Albret

    - une privée : l'école du Sacré-Cœur

    Centre de loisirs

    Le centre de loisirs "1,2,3 soleil", présent sur la commune, accueille les enfants âgés de 3 à 12 ans.

    Activités

    Puisseguin propose diverses activités : le tennis, la gymnastique, le football, le tir à l'arc, la chasse, la pétanque, ... et compte de nombreuses associations centrées sur le patrimoine, la nature, ...

    Un club du troisième âge organise également de nombreuses activités.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1935 mars 1977 Marceau Dupuy RPF Médecin, conseiller général (1945-1970),
    député (1946-1951), conseiller de l'Union française (1951-1958)
             
    avant 1995 mars 2014 Henri Bourlon DVD Viticulteur
    mars 2014 2020 Xavier Sublett[25]   Professeur d’histoire
    2020 En cours Jean, Michel Pasquon    

    Vie économique

    Puisseguin possède de nombreux commerces : une épicerie, une boucherie, une boulangerie, un salon de coiffure... 2 cabinets d’infirmières, un médecin et un notaire sont également présents. Un pizzaïlo vient le mercredi soir.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27]. En 2019, la commune comptait 823 habitants[Note 6], en diminution de 4,97 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    960874913877922914904914844
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8959711 0851 0939989118559061 130
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1551 1951 1031 0641 0141 0511 010929976
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9459429028431 038924914903868
    2014 2019 - - - - - - -
    871823-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Tourisme, culture locale et patrimoine

    Le village accueille de nombreux touristes chaque année. La commune compte de nombreux gîtes et chambres d'hôtes. De plus, un sentier de randonnée parcourt les villages des environs.

    Fêtes de village

    Avant 2020, le village proposait de nombreuses festivités dans l'année :

    • en janvier : la cérémonie des vœux
    • en février : le carnaval des écoles
    • en mars : la soirée Gimboura
    • en avril : le spectacle de l'école du Sacré-Cœur
    • en mai : le rallye du Saint-Émilionnais
    • en juin : la fête du vin, la fête de la musique, le spectacle de l'école Jeanne d'Albret
    • en juillet : la fête nationale et les jeux intervillages (les villages des alentours se retrouvent et s'affrontent dans une commune différente chaque année)
    • en août/septembre : la fête de la chasse et du cheval

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Stéphane Cherki, homme politique, propriétaire d'un vignoble.
    • Gabriel Taïx (1902-1989), homme politique, ingénieur, viticulteur-exploitant, maire de Monbadon de 1953 à 1971.

    Héraldique

    Blason
    D’azur au mont en pointe d’argent surmonté d’une escarboucle de seize dards de sable, au chef de gueules chargé d’un croissant aussi de sable accosté de deux étoiles de six rais partis de sable et d’argent.
    Devise
    Surgam et ibo (Je me lèverai et j'irai)
    Détails
    Officiel, présent sur le site internet de la mairie[32]

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Émilion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Puisseguin et Saint-Émilion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Saint-Émilion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Puisseguin et Bergerac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Bergerac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. Puisseguin sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 28 décembre 2014.
    21. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 26 août 2013.
    22. Historique des communes, p. 42, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 20 août 2013.
    23. « Accident meurtrier à Puisseguin : ce que l'on sait », sur France info, https://plus.google.com/101981383502610968026 (consulté le ).
    24. Gérald Roux, « Gironde : le plus grave accident de la route depuis Beaune en 1982 », sur France Info, (consulté le ).
    25. « Puisseguin », sur le site de l'Association des Maires de Gironde (consulté le ).
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    30. « Eglise Saint-Martin », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    31. « Eglise Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    32. Site de la mairie, consulté le 26 août 2013.
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