Quatrième Internationale posadiste

La Quatrième internationale posadiste fait partie du mouvement communiste mondial. Elle s’est structurée à partir de 1962, lorsque Juan Posadas et le Bureau Latino-américain (BLA) de la IVe Internationale ont rompu avec la direction internationale de l’époque, afin selon eux, d’une part, de rester fidèles au programme et aux objectifs de l’organisation fondée par Trotsky en 1938 et, d’autre part, de participer pleinement à l’organisation des nouvelles forces de la révolution, telles qu’elles ont surgi après la Seconde Guerre mondiale, avec le triomphe de l’Union Soviétique, le développement puissant de la révolution coloniale et la création de nouveaux États ouvriers et des États révolutionnaires sur tous les continents.

Historique

La mort de Juan Posadas en 1981 n'a pas signifié la disparition de cette internationale. Les textes qu’il a élaborés jusqu’aux derniers moments de sa vie, souvent moqués et caricaturés à l'époque de leur parution semble connaître une seconde jeunesse en étant notamment repris par certains tenants du New Age. La publication complète de son œuvre semble être aujourd'hui l’un des principaux objectifs de cette internationale posadiste[1].

Les Partis membres de la Quatrième internationale posadiste

L'ensemble de ces partis ne semble pas compter plus d'un millier de membres au total[1].

Le cas cubain

Il existait un important mouvement trotskiste à Cuba à la fin des années 50, mouvement qui participa activement et militairement à la prise de pouvoir par Fidel Castro. Lors de la rupture de Juan Posadas et du BLA avec la Quatrième internationale, la quasi-totalité des trotskistes cubains suivirent les thèses de Posadas et constituèrent un Partido obrero revolucionario (trotskista).

Devenu des alliés gênants alors que le régime castriste s'alignait clairement sur les positions soviétiques, les posadistes du Partido obrero revolucionario (trotskista) furent violemment dénoncés par Castro lui-même en pour leur influence « pestilentielle ». Le groupe fut dissous et ses principaux responsables arrêtés. Ceux qui refusèrent de « capituler » furent condamnés à de très lourdes peines de prison[2].

Notes et références

  1. Alexander, Robert Jackson (1991). International Trotskyism, 1929-1985: a documented analysis of the movement. Duke University Press
  2. Barberis, Peter; McHugh, John; Tyldesley, Mike (2002). Encyclopedia of British and Irish political organizations. Continuum

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