Quercitello
Quercitello est une commune française située dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Le village appartient à la piève d'Ampugnani, en Castagniccia.
Quercitello | |
Vue de Quercitello. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Castagniccia-Casinca |
Maire Mandat |
Paul Louis Giannecchini 2020-2026 |
Code postal | 20237 |
Code commune | 2B255 |
Démographie | |
Population municipale |
42 hab. (2019 ) |
Densité | 14 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 25′ 37″ nord, 9° 21′ 02″ est |
Altitude | 650 m Min. 318 m Max. 1 240 m |
Superficie | 3 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Casinca-Fumalto |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Morosaglia | Poggio-Marinaccio | Piano | ||
Morosaglia | N | Ficaja, La Porta, | ||
O Quercitello E | ||||
S | ||||
Castineta | La Porta | La Porta |
Urbanisme
Typologie
Quercitello est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (86,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Du latin quercus signifiant « chêne ».
Politique et administration
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2019, la commune comptait 42 habitants[Note 2], en diminution de 10,64 % par rapport à 2013 (Haute-Corse : +6,41 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Stoppia Nova. L'édifice a été classé au titre des monuments historique en 1976[12].
- Église San Cipriano de Quercitello. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1976[13].
- Église Saint-Charles de Quercitello.
San Petru d'Accia
Le site du San Petrone autrefois appelé dans l'Antiquité Mons Nigeunus est un haut lieu du christianisme en Corse. S'y trouvent encore aujourd'hui les ruines de la première basilique de Corse avoisinant une chapelle.
La chapelle Saint-Pierre d'Accia (San Petru) du XVIIe siècle se situe à flanc du Monte San Petrone , au nord du sommet du Monte San Petrone, à 1 070 m d'altitude sur l'arête principale de la dorsale schisteuse Cap Corse / Castagniccia, « à cheval » sur les communes de Quercitello et de La Porta. À côté sont les ruines de l'église d'Accia.
En fin du VIe siècle, Pierre, évêque d'Aléria, recevait du pape Grégoire Ier la mission de construire une basilique et un baptistère sur les flancs du mont Nigheuno, au centre des domaines pontificaux de Cellae Cupiae. Cette basilique était un simple bâtiment rectangulaire plus long que large, à l'extrémité duquel se trouve une niche ou abside. En 598, la basilique était ouverte au culte, sous le vocable de saint Pierre, et pourvue d'un desservant ; trois ans après un presbytère était annexé au bâtiment principal[14].
Les ruines comprennent deux corps de bâtiment : l'église proprement dite et le presbytère. « Les murs de l'église et ceux de la maison semblent avoir été bâtis tout d'un trait et à la même époque : attendu que, construits avec mêmes matériaux et même mortier de chaux et terre mêlée, ils sont liés ensemble et non juxtaposés. » dit Mgr Foata.
Le presbytère bâti à côté de l'église, a probablement servi de base à la chapelle San Petru. On y accède aisément par un sentier partant du col de Prato (985 m) par où passe la route D 71.
Quant au baptistère, sous la protection de saint Laurent, il doit marquer l'emplacement de l'actuel village de SanLorenzo, situé à environ huit kilomètres de San Petru d'Accia.
Bibliographie
- Mgr della Foata, évêque d'Ajaccio nommé le , auteur de Recherches et notes diverses sur l'histoire de l'Eglise en Corse
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- « Eglise Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Stoppia Nova », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Eglise San-Cipriano », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- La Corse dans l'Antiquité et dans le haut Moyen Âge - Xavier Poli Lib. A. Fontemoing Paris 1907 P. 148 à 151
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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