Règle fondamentale
En psychanalyse, la règle fondamentale (die Grundregel) invite le patient (ou l' « analysant ») à dire au cours de la cure tout ce qui lui vient à l'esprit (méthode de l'association libre). Implicitement et corrélativement, il est imparti à l'analyste un mode d'écoute impliquant la neutralité de son « attention en libre ou égal suspens » (dite plus traditionnellement en français « attention flottante »).
Définition
Dans la « situation psychanalytique »[1] (c'est-à-dire la cure), le patient est invité à « dire ce qui lui vient à l'esprit, même si cela lui apparaît futile, absurde ou déplaisant »[2]. Selon Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis, la règle de « libre association » n'est apparue à Freud « comme fondamentale » que progressivement[1]. Jean-Luc Donnet précise que c'est « corrélativement, mais implicitement » qu'elle « impartit à l'analyste un mode d'écoute (“attention également flottante”) auquel l'a préparé » son expérience personnelle de la situation analytique[2].
Notes et références
- « Règle fondamentale », in Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse [1967], Puf, 1984, coll. « Quadrige », 2004, p. 398-400.
- Jean-Luc Donnet, « Règle fondamentale », in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 2. M/Z. Calmann-Lévy, 2002, p. 1420-1422 ; Hachette Littératures, 2005, p. 1493-1495.
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Luc Donnet, « Règle fondamentale », p. 1420-1422, in Alain de Mijolla (dir.), Dictionnaire international de la psychanalyse 2. M/Z. Calmann-Lévy, 2002, (ISBN 2-7021-2530-1).
- Jean-Jacques Barreau, « La règle fondamentale et le désir d’analyse », Topique, no 106, , p. 69-77 (lire en ligne, consulté le ).
- « Règle fondamentale », p. 398-400, in Jean Laplanche et J.-B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, Puf, coll. « Quadrige » [1967], 2004.
Articles connexes
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