Régiment des Grenadiers de France
Le régiment des Grenadiers de France est un régiment d'infanterie du Royaume de France créé en 1749.
Régiment des Grenadiers de France | |
Drapeau d’Ordonnance du régiment des Grenadiers de France | |
Création | 1749 |
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Dissolution | 1771 |
Pays | France |
Allégeance | Royaume de France |
Type | régiment |
Rôle | infanterie de ligne |
Création et différentes dénominations
- : création du régiment des Grenadiers de France
- : licencié
Équipement
Drapeaux
régiment des Grenadiers de France de 1749 à 1771 - drapeau colonel
Habillement
régiment des Grenadiers de France de 1762 à 1771
Historique
Composition
Ce corps est formé, par l’Ordonnance du , de compagnies réformées de grenadiers. Il est composé de quatre brigades de 12 compagnies.
Chaque compagnie comprend :
- à l’origine : un capitaine, un lieutenant, un lieutenant en second, 45 hommes
- après l’Ordonnance du :
- un capitaine, un lieutenant, un lieutenant en second,
- 52 hommes : 2 sergents, 1 fourier, 4 caporaux, 4 appointés, 40 grenadiers et un tambour.
De plus, chaque brigade comprend un enseigne, un sergent, un caporal, 11 grenadiers charpentiers ; l’Ordonnance du y adjoint un major. L’Ordonnance du supprime les majors des brigades et établit un aide-major et un sous-aide-major par brigade. L’Ordonnance du supprime les 4 enseignes.
Le corps est commandé par un inspecteur commandant, de 2 lieutenants-colonels, et des colonels dont le nombre, initialement de 16, est porté à 20 par l’Ordonnance du , et à 24 par une Ordonnance de 1753. En 1760, il y avait un colonel surnuméraire. Le major du régiment (Sieur de Lanjamet en 1756) devient commandant en second après l’Ordonnance du . L’Ordonnance du rétablit un major pour tout le régiment avec un aide-major. L’Ordonnance du supprime les 2 lieutenant-colonels et l’aide-major, et crée un second major, un trésorier et un quartier-maître.
Commandement
- Inspecteur commandant
- : Vincent-Judes, marquis de Saint-Pern, lieutenant général le , † âgé de 77 ans
- : Jacques de Choiseul, comte de Stainville, lieutenant général le
- Commandant en second
- 1756 : M. de Lanjamet
- comte de Narbonne
- Major du régiment
- 1749-1756 : M. de Lanjamet
- 1759 : M. de Keralio (rang de colonel)
- Colonels[1]
- M. de Monteils
- M. le marquis des Issarts
- M. le marquis de Guitry
- M. Rouillé de Roissy
- M. le comte de la Luzerne
- M. le comte de Souaffres (de Guines)
- M. le marquis de Prye
- M. le marquis Louis d'Estampes[2]
- M. le marquis de Montesquiou
- M. le comte de Bernis
- M. le comte de Berenger
- M. le comte de Lannoy
- M. le comte du Roure
- M. le marquis de Lastic
- M. le marquis de Royan
- M. de Machault d’Arnouville
- M. le marquis de Tavannes
- - : François-Martial de Choiseul-Beaupré, comte de Choiseul (colonel surnuméraire, puis colonel en pied le )
- M. le comte de Talleyrand
- M. le comte de Peyre
- M. le marquis de Thianges
- M. le comte de Chabannes
- M. le comte de Chavigny
- M.le comte Claude de Thomas de Labarthe (1771)
- M. de Beaumont
- M. de Dullau-Dallemans
Campagnes et batailles
- 1757 : bataille de Hastenbeck
- 1759 : bataille de Minden
- 1760 : combat de Duderstadt, Bataille de Corbach
- 1762 : combat de Grebenstein.
Notes et références
- État militaire pour l’année 1760, Sieurs de Montandre-Longchamps et chevalier de Montandre, Paris 1760
- Fonds d’Etampes (1380-XXe siècle)
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