Résidence dernière
Résidence dernière est un recueil de trois nouvelles de Georges-Olivier Châteaureynaud, paru en 2011. Toutes trois sont consacrées au thème des résidences d'écrivain, ces lieux que des éditeurs ou des collectivités mettent à disposition des écrivains pour leur permettre d'écrire dans un cadre nouveau et propice à l'inspiration.
Dans Montreur de sphinx, le narrateur est invité dans un petit village côtier quasi désert, où bien vite il se met à fantasmer sur la bibliothécaire qui a été chargée de son invitation mais qu'il n'a jamais vue et ne parvient pas à rencontrer. Il erre longuement, seul, dans les paysages locaux, sans trouver l'inspiration, jusqu'à la scène finale où lors d'une kermesse il fait la connaissance d'un être fabuleux.
La deuxième nouvelle, Les miroirs ferment mal, est caractéristique d'une sorte de « littérature au second degré » : sous couvert d'une intrigue fantastique classique (un mystère féerico-érotique dans une vieille demeure), l'auteur joue à dessein sur la tradition fantastique et porte un discours sur le genre.
Résidence dernière, la dernière nouvelle, voit tout un groupe d'écrivains plus ou moins médiocres partir en autocar pour une résidence d'écrivains dont ils savent très peu de choses. Le périple s'achève en cauchemar.
On retrouve dans les trois nouvelles le style caractéristique de la plupart des œuvres de Châteaureynaud : un fantastique largement teinté d'humour, servi par un style classique et recherché.
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