Révillon Chocolatier
Révillon est une chocolaterie française fondée à Lyon en 1898 et implantée depuis 1972 à Roanne dans la Loire. Elle est principalement connue pour sa production de papillotes et de chocolats. L'entreprise est la propriété du groupe Savencia.
Pour les articles homonymes, voir Révillon (homonymie).
Révillon Chocolatier | |
Création | 1898 |
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Dates clés | 3 mai 1972 : immatriculation de la société actuelle |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | « Révillon Chocolatier, tous différents, tous compétents » |
Siège social | Viroflay 42 rue Rieussec France |
Direction | Hubert Ducrot (DG) |
Actionnaires | Groupe Savencia (100 %) |
Activité | Fabrication de cacao, chocolat et de produits de confiserie
Code 1082Z |
Produits | Chocolats |
Société mère | Groupe Savencia |
Effectif | 240-450 |
SIREN | 407280445[1] |
Site web | revillonchocolatier.fr |
Chiffre d'affaires | 40 M€ (2010) |
Histoire
La chocolaterie Révillon est créée en 1898 par les familles Thomas et Pelen à Lyon[2],[3].
En 1920, la papillote devient son « produit phare »[4].
L'entreprise est rachetée par le groupe Soparind Bongrain en 1969[5]. En 1972, à la suite du rachat du fabricant roannais Favier-Milliat, connu pour ses papillotes vendues en grande distribution[6], elle construit une nouvelle usine au coteau (Loire) et prend le nom de « La Chocolaterie du Coteau »[3],[7].
En 1984, Révillon réoriente son activité et abandonne le métier de confiseur pour se consacrer à la fabrication de chocolats saisonniers (Noël et Pâques) haut de gamme, dont les papillotes[réf. nécessaire].
En 1994, la société achète le chocolatier Sprengnether à Margaux qui fabrique notamment les chocolats « Sarments du Médoc » depuis leur création en 1983, et les « guinettes » (ou « demoiselles de Margaux »)[6],[8].
En 2001, l'entreprise fusionne l'ensemble de ses chocolateries et se renomme « Révillon chocolatier »[7],[6]. La même année en août, un important incendie accidentel détruit une partie de ses installations[7],[6],[9]. Elle sauve son année 2001 en se réorganisant de justesse[6].
Activité
En 2019, l'entreprise vend 400 millions de papillotes chaque année (soit 2500 tonnes[3])[2]. Le pic de fabrication et de vente a lieu pour les fêtes de fin d'année[10],[11],[12],[13]. 70 % de la production est vendue dans le sud-est de la France[4]. En 2010, le chiffre d'affaires est de 40 millions d'euros[4] (140 millions de francs en 1990[14]). Révillon Chocolatier emploie entre 240 et 450 personnes selon la saison[11].
Voir aussi
Lien externe
Notes et références
- Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données)
- « Révillon Chocolatier récompensée pour son management innovant. Révillon Chocolatier récompensée pour son management innovant », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- « Zoom sur... le leader Révillon, installé à Roanne », Le Progrès (Lyon), , p. 4
- « Chez Révillon, « la papillote est une éternelle remise en cause » », sur www.leprogres.fr (consulté le )
- V. L., « Les Bongrain dans le cacao », L'express, no 3304, , ETI-11
- Marie-Stéphane Guy, « Les papillotes Révillon renaissent de leurs cendres », La Tribune,
- Max Chapuis, « Révillon et la papillote : une histoire d'amour qui a traversé l'histoire », Le Progrès - Lyon, , p. 10
- Florence Raffin, « L'univers du chocolat », Sud Ouest,
- Aline Vincent (Extrait : « Grâce au soutien des pouvoirs publics, elle a pu reconstruire un autre bâtiment dans un temps record sur le même emplacement [...] »), « La logistique au cœur du système », Le Progrès - Lyon, , p. 8
- « La papillote Revillon, une affaire de tradition », Usine Nouvelle, (lire en ligne, consulté le )
- Centre France, « Gourmandises - Les célèbres friandises chocolatées lyonnaises sont fabriquées dans le nord de la Loire », sur www.le-pays.fr, (consulté le )
- Sébastien Jullien, « Révillon: la papillote emballe toujours », Le Progrès - Lyon, , p. 8
- lessor42, « Révillon chocolatier, 4e marque sur le marché du chocolat de fête », sur ESSOR Loire, (consulté le )
- « Investissements à la Chocolaterie du Côteau », Les Echos, , p. 26
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