Rómulo Betancourt
Rómulo Betancourt, né le à Guatire, dans l'État de Miranda et mort le à New York, est un homme d'État vénézuélien, président de son pays de 1945 à 1948 et de 1959 à 1964. Son parcours, bien que tumultueux et controversé, a marqué la politique en Amérique latine et il est souvent décrit comme le « père de la démocratie vénézuélienne ».
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Rómulo Betancourt | ||
Fonctions | ||
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Président des États-Unis du Venezuela | ||
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Prédécesseur | Isaías Medina Angarita | |
Successeur | Rómulo Gallegos | |
Président de la République du Venezuela | ||
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Prédécesseur | Edgar Sanabria | |
Successeur | Raúl Leoni | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Guatire, Venezuela | |
Date de décès | ||
Lieu de décès | New York, États-Unis | |
Nationalité | Vénézuélienne | |
Parti politique | Action démocratique | |
Profession | Journaliste | |
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Biographie
Après avoir participé à la création de mouvements étudiants radicaux, il fonde en 1937 le Parti national démocratique qui est renommé Action démocratique en 1941.
En 1945, il conspire avec Marcos Pérez Jimenez pour renverser le président Isaías Medina Angarita. Arrivé au pouvoir en , à la suite d'un coup d'État, il commence la réforme de l'industrie pétrolière vénézuélienne. Il n'entreprend cependant aucune réforme pouvant affecter les privilèges des classes possédantes[1]. En 1948, il cède le pouvoir au président démocratiquement élu Rómulo Gallegos, mais ce dernier est lui-même déposé quelques mois plus tard par un nouveau coup d'État militaire mené par Marcos Pérez Jiménez et Carlos Delgado Chalbaud.
Poussé alors vers un exil à New York, il voit dans la mise en place de principes démocratiques la condition du succès de son retour en politique.
En 1954, avec José Figueres Ferrer, président du Costa Rica, et Carlos Prío Socarrás, ex-président de Cuba, il donna des armes et de l'argent aux exilés nicaraguayens afin de les aider lors de la rébellion du contre le dictateur Anastasio Somoza García[2].
La chute de la dictature de Pérez Jiménez en 1958 lui permet de retourner au Venezuela où il est élu président le .
Investi le , il contribue en 1960 à la mise en place de la filière nationalisée de l'industrie pétrolière et de l'OPEP. L'année suivante, il promulgue la nouvelle Constitution qui demeurera en vigueur jusqu'en 1999. Il voit son aura internationale renforcée en survivant à la tentative d'assassinat organisée par Rafael Leonidas Trujillo, alors dictateur de la République dominicaine. Confronté à plusieurs rébellions paysannes ou militaires, Il fait interdire le Parti communiste du Venezuela et le Mouvement de la gauche révolutionnaire. L'armée conduit dans ses rangs une purge des officiers suspectés de sympathies pour la gauche. La répression brutale du soulèvement de la base navale de Puerto Cabello, en , fait quatre cents morts et sept cents blessés[1].
Il transmet le pouvoir à son successeur Raúl Leoni, après l'élection démocratique de qui marque l'histoire de la démocratie vénézuélienne avec une participation de 90 % qui n'a jamais été égalée depuis[réf. nécessaire].
Références
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 329-332
- Ernesto Cardenal, La Revolución Perdida
Liens externes
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