Raúl Acha Sanz « Rovira »
Raúl Acha Sanz, plus connu sous le nom de « Rovira », né le à Buenos Aires en Argentine et mort le à Cuernavaca au Mexique, est un matador péruvien[1].
Raúl Acha Sanz « Rovira »
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Présentation | |
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Nom de naissance | Raúl Acha Sanz |
Naissance | Buenos Aires, Argentine |
Décès | Cuernavaca, Mexique |
Nationalité | Argentin puis Péruvien |
Carrière | |
Alternative | 28 novembre 1945, à Mérida (Mexique), parrain El Estudiante puis 24 juin 1946, Barcelone, parrain, Manuel Escudero, témoins, Luis Briones, Julián Marín |
Confirmation d'alternative | 10 octobre 1946 à Las Ventas, parrain Gitanillo de Triana , témoin, Parrita |
Entourage familial | |
Famille | Conchita Martínez (épouse) Emmanuel (fils) |
Présentation et carrière
Né en Argentine, où il ne pouvait pas pratiquer la tauromachie, Raúl Acha Sanz prend la nationalité péruvienne à une date indéterminée. On sait seulement qu'il quitte rapidement le Pérou pour venir s'entraîner en Espagne dans les capeas de village. Puis il retourne en Amérique du Sud où il connaît un certain nombre de succès notamment au Brésil, au Pérou au Mexique et au Venezuela avant de prendre son alternative à Mérida (Mexique) le [2].
Mais son alternative n'est pas valide en Espagne et il repasse l'épreuve face à six taureaux d'Arturo Sánchez y Sánchez le , à Barcelone avec pour parrain, Manuel Escudero. Corrida triomphale qui lui vaut sept contrats d'affilée dans la Plaza de Barcelone et une confirmation d'alternative le à Las Ventas[2], avec pour parrain Gitanillo de Triana, et pour témoin, Agustín Parra "Parrita", devant des taureaux de Joaquín Buendía.
Le , il fait un six contre un (seul contre six taureaux du marquis Albayda).
Torero de grande valeur, très spectaculaire au moment de l'estocade, il a progressivement disparu des arènes où les contrats se raréfiaient. On le voit encore le à Lima dans la Plaza de Acho en compagnie de El Viti et de « El Cordobés ». Il est ensuite devenu empresa et apoderado.
Il meurt au Mexique, à Cuernavaca, le , victime d'une déshydratation[3].
Bibliographie
- Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
Notes et références
- Bérard 2003, p. 244
- Bérard 2003, p. 245
- (es) « Padre de cantante Emmanuel murió hoy en Cuernavaca », sur www.emol.com, (consulté le ).