Rachel Delacour

Rachel Delacour, née le à Pont-Audemer, est une créatrice d'entreprise et business angel française.

Rachel Delacour
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Biographie

Elle obtient un diplôme d’Euromed Management (renommé Kedge Business School).

Elle est d’abord contrôleuse de gestion. Elle travaille dans le service achats de FM Logistic Russie, puis chez Carrefour, puis chez le chausseur Bata[1].

Elle crée la société We Are Cloud en 2009 qui développe et commercialise BIME Analytics, un outil de Business Intelligence créé avec son mari Nicolas Raspal et vendu en mode SaaS. Elle utilise LinkedIn pour prendre contact avec des managers qui consacrent quelques minutes à tester le logiciel en ligne[1]. L'un des principaux investisseurs est Alven Capital, avec 3 millions de dollars[2]. En 2011, la société reçoit le prix de la meilleure startup de l'association Eurocloud[3].

Cette entreprise est vendue à Zendesk en octobre 2015[4] pour 45 millions de dollars[1]. C'est ainsi que BIME Analytics, née à Montpellier et passée par Paris est relocalisée à Kansas City, Missouri[1],[5],[6].

Elle milite à l'association France digitale, dont elle est vice-présidente puis co-présidente de décembre 2017 à avril 2019[7],[8], où elle fait du cyber évangélisme. En 2018, elle propose de créer un bac « N » comme Numérique[9]. Elle est membre du jury de sélection Founders Program des startups candidates pour entrer à l'incubateur de startups de Station F. Elle participe aussi à l'association Intérêt à agir.

À partir de 2015, elle s'intéresse au secteur spatial[10], puis peu après à la transformation climatique[7]. Elle devient Business angel et investit dans des sociétés comme MemoBank ou Nabla. Elle participe au fonds 2050 créé par Marie Ekeland et au SPAC 2MX Organic créé par Xavier Niel. Elle est cofondateur de WeSprint[11].

En 2021, elle cofonde Sweep, et collecte près de 100 millions de dollars dès la première année au travers de trois levées[12]. Elle développe et commercialise un logiciel qui permet aux sociétés clientes de mesurer et de suivre leurs émissions carbone afin de les réduire, et l'accès à une place de marché CO2[13],[14].

Références
  1. Guillaume Mollaret, « Rachel Delacour (We Are Cloud), l’ascension fulgurante », sur Alliancy, .
  2. Perrine Créquy, « Rachel Delacour, une tête dans le nuage », La Tribune,‎ (lire en ligne).
  3. Dominique Filippone, « Zendesk rachète la pépite française Bime 45 M$ », Le Monde Informatique,‎ (lire en ligne).
  4. « Rachel DELACOUR Cofondatrice de Zendesk », .
  5. « Rachel Delacour Vice-présidente de Zendesk », Challenges,‎ (lire en ligne).
  6. Jean-Michel Billaut, « Rachel Delacour Fondatrice de BIME », Challenges,‎ (lire en ligne).
  7. Guillaume Bregeras, « Rachel Delacour, figure de proue de la French Tech », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  8. « Rachel Delacour : « Nous avons fait des propositions, il faut maintenant passer à l'action » », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  9. « Rachel Delacour, celle qui se bat pour créer un Bac N comme « numérique » », sur Elle.
  10. En 2019, elle suit des cours à l'International Space University à Strasbourg. Voir : « page Rachel Delacour sur LinkedIn ».
  11. « WeSprint ».
  12. « Sweep totalise 100 M$ levés en un an », sur Capital Finance, (consulté le )
  13. « Sweep, le nouvel outil pour réduire les émissions carbone des entreprises », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  14. « Montpellier : avec sa nouvelle start-up Sweep, Rachel Delacour se mobilise pour l'environnement », Le Midi Libre,‎ (lire en ligne).
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