Radio Kayira
Radio Kayira est une association gérant plusieurs stations de radio maliennes fondée en 1992. Elle appartient au parti politique Solidarité africaine pour la démocratie et l'indépendance (SADI), présent au gouvenrnement du Mali[1].
Histoire
Radio Kayira nait en 1992 et lance sa première station à Bamako le . Elle a alors pour objectif de donner la parole au peuple, confisquée par la dictature de Moussa Traoré. En 2003, pour avoir dénoncé l'abus de pouvoir d'un huissier de justice, trois journalistes de Radio Kayira font un mois de prison sous l'accusation d'« incitation à la révolte, menace de mort, opposition à l’autorité de l’État »[2]. Le cinq journalistes sont arrêtés pour trouble de l'ordre public[3]. Le Radio Kayira fait une demande pour ouvrir une station à Niono, qui ne répond pas, et, malgré tout, commence ses premiers essais le . Le préfet de Niono ordonne sa fermeture peu après, mais la station rouvre son antenne le 17 mai[4]. Aussi le 23 août et le la police interpelle six personnes travaillant à la station de Niono, qui sont condamnés à un mois de prison pour opposition à l’autorité de l’État[5]. De plus, la station de Niono est fermée. Les prisonniers sont libérés le [6].
Stations
Radio Kayira possède six stations de radio:
- Bamako.
- Ségou.
- Koutiala.
- Kita.
- Mahina.
- Niono(fermeture en 2006).
Objectifs
L'association se veut au service des petites gens.[évasif]
Notes
- Dépêche AFP du 23 août 2006
- Rapport annuel 2004 de Reporters sans frontières Lire en ligne et Conférence de presse de la direction de Radio Kayira du 8 juin 2006
- Conférence de presse de la direction de Radio Kayira du 8 juin 2006
- http://www.radio-music.org/article.php?sid=6464 et Ahmadou Traoré, Radio Kayira de Niono : fermée et six agents aux arrêts, Le Républicain, 25 août 2006Lire en ligne et Afriqu'Echos Magazine, 29 août 2006
- Communiqué de presse de la Direction Générale du Réseau de Communication Kayira
- Les six collaborateurs de Radio Kayira libérés au terme de leur peine, Communiqué de presse de Reporters sans frontières, 26 septembre 2006