Rafaël Ouellet
Originaire de Dégelis, Rafaël Ouellet est un réalisateur, directeur-photo, producteur et monteur québécois. Il a travaillé notamment sur l'émission « Le Groulx Luxe - c'est n'importe quoi » diffusé à MusiquePlus à l'été 2003 et au printemps 2004.
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Depuis 1999, il a réalisé plus de cent concerts musicaux, dont le DVD de Our Lady Peace « Live in Alberta » nommé au gala des Juno en 2004, plusieurs projets pour la télévision et dix courts métrages.
Ses quatre premiers longs métrages, Le Cèdre penché (2007), Derrière moi (2008), New Denmark (2009) et Camion (2012), ont reçu un excellent accueil critique.
Il assure également la direction-photo de plusieurs courts métrages indépendants et a signé le montage de Les États nordiques de Denis Côté (cinéaste), gagnant du Léopard d'or (vidéo) à Locarno.
Le , son film Camion remporte le prix de la meilleure réalisation et du jury œcuménique au 47e Festival international du film de Karlovy Vary en République tchèque[1]. Certains critiques ont souligné notamment à quel point sa mise en scène, tout en étant "libérée de chichi et d'effet de style"[2], permet d'aller au plus près du vécu et de l'expérience usuelle de ses personnages.
Il réalise par ailleurs la série télévisée Nouvelle Adresse.
Au printemps 2021, il tourne Arsenault & fils sorti sur les écrans en 2022[3].
Filmographie
Cinéma
- 2003 : Our Lady Peace : Live in Alberta
- 2007 : Le Cèdre penché
- 2008 : Derrière moi
- 2009 : New Denmark
- 2012 : Camion
- 2013 : Finissant(e)s
- 2015 : Gurov et Anna
- 2022 : Arsenault & fils[4],[5]
Télévision
- 2003 : Le Groulx Luxe
- 2005 : Canadian Case Files (en)
- 2006 : The Phoenix Sessions
- 2007 : Pendant ce temps, devant la télé (codirecteur)
- 2014 : Nouvelle Adresse
- 2016 : Fatale-Station
- 2018 : Blue Moon (saison 3 - 10 épisodes)
- 2018 : Cheval-Serpent (saison 2 - 10 épisodes)
- 2018-2019 : Ruptures (saisons 4 et 5 - 24 épisodes)
Notes et références
- Voir Pierre-Alexandre Fradet, « Carburer à l’ordinaire », Séquences, no 281, novembre-décembre 2012, p. 47
- Maxime Demers, « Arsenault & fils: retrouver ses racines », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- Maxime Demers, « Un thriller solide », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- François Lévesque, « «Arsenault et fils»: la bête ténébreuse », sur Le Devoir, (consulté le )
Liens externes
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