Rafle du 24 septembre 1942

La rafle du concerne 1 574 juifs [1],[2],[3]roumains dont 39 enfants[4] domiciliés à Paris ou dans la proche banlieue (Clichy, Levallois, Montreuil, Saint-Ouen, Vincennes). La police municipale met au point le cette arrestation de masse. Ces juifs roumains sont déportés dans les convois n°37 du , et n°38 du , de Drancy à Auschwitz. Serge Klarsfeld note que "de toutes les années d'Occupation, 1942 fut la plus noire: 42 000 juifs déportés en 43 convois vers Auschwitz-Birkenau[5]". Du au , 33 057 déportés partent vers le camp d'extermination d'Auschwitz[6].

La Rafle

Le , la Police municipale à Paris est informée qu’elle devra mener au plus tôt la capture des familles juives roumaines[7].

Selon Serge Klarsfeld (2012), dans le Convoi No. 37 en date du , on trouve 729 Juifs roumains et 63 de leurs enfants, et dans le Convoi No. 38, en date du , 609 des 1 574 Juifs roumains arrêtés le (282 hommes, 360 femmes, 21 filles et 46 garçons)[8].

Bibliographie

  • Pierre Laborie. 1942 et le sort des Juifs : quel tournant dans l'opinion ?. Annales Année 1993 48-3 pp. 655-666[9]
  • Albert Grunberg. Journal d'un coiffeur juif à Paris, sous l'Occupation. Editions de l'Atelier, 2001. (ISBN 2708235583), (ISBN 9782708235588)[10],[11]
  • Marion Feldman, Malika Mansouri et Marie Rose Moro. Être une adolescente juive pendant l'occupation en France : quel devenir d'adulte ?. Adolescence 2013/3 (T.31 n° 3), pages 601 à 612[12]
  • Lucien Rioux (Lucien Copfermann-Rioux). Témoignage. LE NOUVEL OBSERVATEUR/DOSSIER, 1992[13]

Notes et références

Articles connexes

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