Raoul Aubaud
Raoul Aubaud, né le au Havre en Seine-Inférieure et décédé le dans cette même ville, est un homme politique français.
Raoul Aubaud | |
Fonctions | |
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Député | |
– | |
Gouvernement | IIIe République |
Groupe politique | RRRS |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Résidence | Oise |
Biographie
Journaliste, installé dans l'Oise avant la première guerre mondiale, il y installe la Ligue des Droits de l'Homme et s'investit dans les œuvres scolaires, créant notamment des colonies de vacances pour les enfants de Beauvais et de la région.
Engagé volontaire en 1914, il combat pendant toute la durée de la guerre. Il est démobilisé avec la croix de Guerre.
De retour à la vie civile, il reprend son travail de journaliste, tout en s'orientant vers la politique. Conseiller général de l'Oise en 1926, dans le Canton de Coudray-Saint-Germer, il conserve ce mandat lors des renouvellements suivants.
Il est élu député radical de l'Oise en 1928 et sera réélu en 1932 et 1936.
Député actif, il est notamment l'auteur d'une loi, dite "Loi Aubaud" qui, en 1929, crée les directions départementales des PTT.
Secrétaire général du parti radical en 1934, il est réélu député en 1936 et nommé Sous-secrétaire d'État à l'Intérieur, en charge essentiellement de l'Algérie, du au dans les gouvernements Léon Blum (1), Camille Chautemps (3), Camille Chautemps (4) et Léon Blum (2).
Il émet notamment des critiques sur le Service des affaires indigènes nord-africaines de la préfecture de police de Paris, qualifié de service d'espionnage[1].
Néanmoins, il apparaît comme très suspect au régime de Vichy, qui le révoque de son mandat de conseiller général, et reste pendant toute l'occupation sous la surveillance de la Gestapo.
A la Libération, il devient président de la fédération radicale de l'Oise, mais n'obtient pas d'être relevé de son inéligibilité. Il abandonne alors la lutte électorale.
Après sa mort, son nom sera donné à une école primaire de Beauvais, et à une rue de Sérifontaine.
Sources
- « Raoul Aubaud », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
Références
- Emmanuel Blanchard (2004), « La dissolution des Brigades nord-africaines de la Préfecture de police : la fin d’une police d’exception pour les Algériens de Paris (1944-1953) ? », in Bulletin de l'IHTP, no 83, juin 2004, dossier « Répression, contrôle et encadrement dans le monde colonial au XXe siècle », [lire en ligne].
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