Raphé ptérygo-mandibulaire

Le raphé ptérygo-mandibulaire (ou ligament ptérygo-mandibulaire ou aponévrose buccinato-pharyngienne) ou est un raphé entre l’hamulus ptérygoïdien du processus ptérygoïde du sphénoïde en haut et l'extrémité postérieure de la ligne mylo-hyoïdienne de la mandibule en bas. Il est formé par l'union du muscle buccinateur et du muscle constricteur supérieur du pharynx, l'un des muscles constructeurs du pharynx[1].

Vue latérale droite des muscles du pharynx et de la joue, le rhaphé ptérygo-mandibulaire est marqué « Pterygo Mandibular Lig. » au centre et verticalement.
Raphé ptérygo-mandibulaire
Détails
Type
Class of anatomical entity (d)
Identifiants
Nom latin
Raphe pterygomandibularis
TA98
A05.3.01.102
TA2
2178
FMA
55618

Le ligament ptérygo-mandibulaire a été décrit pour la première fois en 1784[2].

Structure anatomique

Vue antérieure d'une bouche ouverte, les ligaments ptérygo-mandibulaires indiqués avec des flèches. On note que les dents de sagesse inférieures ont été enlevées, changeant un peu la forme des ligaments ptérygo-mandibulaires, qui habituellement se courbent près de leurs terminaisons inférieures, autour des dents de sagesse inférieures, en se rattachant au mandibule antérieurement à celles-ci.

Le ligament ptérygo-mandibulaire est une structure paire formée par le fascia bucco-pharyngé[2], un ligament de chaque côté. Sa face médiale est recouverte par la muqueuse buccale (en) de la bouche. Sa face latérale est séparée de la branche de la mandibule par une quantité de tissu adipeux. Ses bords antérieur et postérieur donnent insertion au muscles buccinateur et constructeur supérieur du pharynx respectivement[3].

Chez les fœtus, le raphé ptérygomandibulaire est toujours très proéminent. Cependant, chez les adultes, il peut devenir moins distinctif. Il est très grand et distinctif chez environ 36 % des adultes[4].

Fonction

Le raphé ptérygo-mandibulaire est le point de rencontre commun entre le muscle constricteur supérieur du pharynx et le muscle buccinateur. Il les maintient ensemble, faisant partie de la bouche[2].

Importance clinique

Lorsque la mandibule est attelée pour un réalignement progressif (comme pour traiter l'apnée du sommeil), le ligament ptérygo-mandibulaire résiste légèrement au réalignement[5].

Notes et références

Cet article comprend du texte dans le domaine public issu de la 20e édition de Gray's Anatomy (1918).

  1. (en) « pterygomandibular raphe (anatomy) - General Practice Notebook », sur www.gpnotebook.co.uk (consulté le ).
  2. (en) D. Rao, S.J.S. Sandhu, C. Ormsby, P. Natter, D. Haymes, I. Cohen et M. Jenson, « Review of the Pterygomandibular Raphe », Neurographics, vol. 7, no 2, , p. 121–125 (DOI 10.3174/ng.2170196, lire en ligne)
  3. (en) « Définition du raphé ptérygo-mandibulaire », sur imaios.com
  4. (en) Kazuyuki Shimada et Raymond F. Gasser, « Morphology of the pterygomandibular raphe in human fetuses and adults », The Anatomical Record, vol. 224, no 1, , p. 117–122 (ISSN 1097-0185, DOI 10.1002/ar.1092240115, lire en ligne)
  5. (en) Elizabeth C Brown, Lauriane Jugé, Fiona L Knapman, Peter G R Burke, Joachim Ngiam, Kate Sutherland, Jane E Butler, Danny J Eckert, Peter A Cistulli et Lynne E Bilston, « Mandibular advancement splint response is associated with the pterygomandibular raphe », Sleep, vol. 44, no 4, (ISSN 0161-8105, DOI 10.1093/sleep/zsaa222, lire en ligne)
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