Rapide-des-Cèdres
Rapide-des-Cèdres est un hameau du Québec situé à Lebel-sur-Quévillon. Il est situé à environ 5 km de Lebel-sur-Quévillon sur la route 113[1].
Pays | |
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Province | |
Région administrative | |
Territoire équivalent | |
Ville | |
Coordonnées |
49° 00′ 55″ N, 77° 03′ 41″ O |
Statut |
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Origine du nom |
Rapide des Cèdres (d) |
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Histoire
Le hameau de Rapide-des-Cèdres se développe aux abords de la rivière Bell, à partir de 1948, alors que l'entrepreneur Jean-Baptiste Lebel y installe une scierie[2]. Dès 1950, le tronçon de chemin du fer Abitibi-Chibougamau y est achevé, permettant de relier la petite communauté à la ville de Barraute[3]. En 1964, la compagnie Domtar annonce la construction d'une nouvelle usine de pâtes et papiers dans la région de l'Abitibi. Matagami est d'abord sélectionnée, mais à la suite des représentations de Jean-Baptiste Lebel et du ministre des Terres et Forêts de l'époque, Lucien Cliche, la compagnie décide de fonder une nouvelle ville[2]. Celle-ci, aux abords du lac Quévillon, se construit à quelques kilomètres du hameau. Rapide-des-Cèdres constitue alors le premier noyau de population, de ce qui deviendra en 1965 la ville de Lebel-sur-Quévillon[1].
Personnalités associées
- Jean-Baptiste Lebel, entrepreneur forestier
Notes et Références
- « Fiche descriptive », sur www.toponymie.gouv.qc.ca (consulté le )
- Réjean Girard, Histoire du Nord-du-Québec, Presses de l'Université Laval, coll. « INRS-Culture et société. », 2014) (ISBN 978-2-7637-9582-9, 2-7637-9582-X et 978-2-7637-9581-2, OCLC 892340979, lire en ligne)
- Odette Vincent Domey, Histoire de l'Abitibi-Témiscamingue, coll. « Institut québécois de recherche sur la culture », (ISBN 978-2-89224-251-5 et 2-89224-251-7, OCLC 35878713, lire en ligne)