Raymond Cornon

Raymond Cornon, né le et mort le , est un architecte et enseignant français.

Raymond Cornon
Présentation
Naissance
Rennes
Décès [1] (à 74 ans)
Rennes
Nationalité France
Activités Professeur d'histoire de l’art à l’École régionale d’architecture de Rennes
Conseiller technique du ministère de l’Éducation nationale
Architecte des monuments historiques
Architecte des bâtiments civils et des palais nationaux
Reconstruction en Ille-et-Vilaine et Loire-Atlantique.
Diplôme 1933
Œuvre
Réalisations École nationale de la Marine marchande, Saint-Malo
Faculté de droit, Rennes
Cité administrative universitaire, Rennes.
Distinctions Chevalier de la Légion d'Honneur (1956)
Entourage familial
Famille Marié à Paule Cornon

Biographie

Raymond Cornon devient architecte diplômé par le gouvernement en 1933. Il exerce à Rennes au sein de son agence. Il est successivement professeur d'histoire de l'art à l'École régionale d’architecture de Rennes de 1937 à 1948, et donne de 1940 à 1945 des cours de perspective à l'école régionale des beaux-arts de Rennes, conseiller technique du ministère de l'Éducation nationale de 1942 à 1970 et architecte des monuments historiques de 1942 à 1973. En tant qu’architecte des bâtiments civils et palais nationaux, il est chargé du palais de justice de Rennes de 1946 à 1964 et de l’ancien archevêché[2] de 1946 à 1974[3].

Raymond Cornon contribue également aux restaurations et reconstructions de Saint-Malo, Fougères, Rennes, Quimper, Vannes, Nantes et Vitré[3].

À travers son agence, il réalise des maisons individuelles mais aussi des ensembles résidentiels et des commandes publiques.

C'est surtout pour la ville de Saint-Malo que son œuvre de reconstruction est importante, en partenariat avec son adjoint Henry Couäsnon : la ville corsaire, fin 1944, était détruite à 80% après avoir brûlé dix jours durant. Avec un souci d'exactitude et de précision, l'architecte dirige la restauration des remparts, du grand donjon de la cathédrale, des façades des immeubles de la place du Château, des rues Saint Vincent, Saint Philippe, d'Orléans, de Dinan… Il transforme la chapelle Saint-Benoit en tribunal et restaure le tombeau de Chateaubriand. Il a gardé chaque pierre épargnée par les bombardements.

Pour le remercier pour ce travail d'ampleur, le ministre de l'Éducation nationale le nomme chevalier de la Légion d'honneur en 1956.

Œuvres

Réalisations

Publications

  • Rennes, Ingersheim, SAEP Éditions, , 96 p., 20 cm.
  • Saint-Malo, Ingersheim, SAEP Éditions, , 99 p., 20 cm.
  • Vitré, Ingersheim, SAEP Éditions, , 95 p., 21 cm.
  • La Bretagne, Ingersheim, SAEP Éditions, coll. « Voyage à travers la France », , 107 p., 20 cm × 22 cm.

Élèves notoires

Notes et références

Liens externes

  • Portail de l’architecture et de l’urbanisme
  • Portail de l’histoire de l’art
  • Portail de Rennes
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.