Reimond Stijns

Reimond Stijns (1850-1905) est un écrivain belge de langue néerlandaise.

Reimond Stijns
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Œuvres principales
Hard labeur (d)

Vie et œuvre

Reimond Stijns naît à Mullem, près d'Audenarde, le . Il suit les cours de son père à l'école du village, puis entre à l'école normale épiscopale à Saint-Nicolas. Diplômé en 1869, il est successivement instituteur à Bevere, Mullem et Molenbeek-Saint-Jean. Il achève sa carrière en tant que professeur de langue et de littérature néerlandaises à l'athénée royal de Bruxelles.

Reimond Stijns est le premier représentant du naturalisme dans la littérature flamande[2]. Sous le pseudonyme de Teirlinck-Stijns, il écrit plusieurs œuvres avec son beau-frère Isidoor Teirlinck, notamment Arm Vlaanderen (1884), un roman ayant pour sujet la guerre scolaire. Parmi ses écrits propres, Hard labeur (nl) (1904) est son chef-d'œuvre[3].

Il meurt à Molenbeek-Saint-Jean le .

Quelques œuvres
  • Uit het leven eens vondelings, 1875
  • Schetsen en verhalen, 1886
  • Ruwe liefde, 1887
  • Broodnijd. Schetsen en verhalen II, 1887
  • In de ton, 1891
  • Klein leven, 1893
  • Driften, 1896
  • Hard labeur, 1904
  • Arme menschen (inachevé), 1906

Notes et références
  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13310 »
  2. André Demedts 1985, p. 552.
  3. Paul Delsemme 2004, p. 467.

Voir aussi

Bibliographie
  • Paul Delsemme, Les Écrivains francs-maçons de Belgique, Bruxelles, Bibliothèques de l'université libre de Bruxelles, (ISBN 2-930149-02-7, lire en ligne), p. 467-468.
  • (nl) André Demedts, « Stijns, Reimond », dans G. J. van Bork et P. J. Verkruijsse (dir.), De Nederlandse en Vlaamse auteurs : van middeleeuwen tot heden met inbegrip van de Friese auteurs, Weesp, De Haan, (ISBN 90 228 4565 6, lire en ligne), p. 552.
  • (nl) Paul de Pessemier 's Gravendries, Reimond Stijns : Van Arm Vlaanderen tot Hard Labeur, Anvers, C. de Vries-Brouwers, , 269 p. (ISBN 978-90-5927-448-8).
  • Guillaume Toebosch, « Stijns (Reimond) », dans Biographie nationale, t. XXXIV, Bruxelles, Établissements Émile Bruylant, (lire en ligne), col. 734-740.

Liens externes
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