Relations entre l'Espagne et l'Union européenne
Les relations entre l'Espagne et l'Union européenne sont des relations verticales impliquant l'organisation supranationale et un de ses États membres.
Relations Espagne-Union européenne | |
Drapeau de l'Espagne. |
Drapeau de l'Union européenne. |
L'Espagne dans l'Union européenne. | |
Institutions | |
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Conseil européen | Pedro Sánchez (Président du gouvernement) |
Parlement européen | 54 sièges |
Commission européenne | Miguel Arias Cañete (Commissaire à l'Action pour le climat et à l’Énergie) |
Cour de justice de l'Union européenne | Manuel Campos Sánchez-Bordona (Juge à la Cour de justice) Leopoldo Calvo-Sotelo Ibáñez-Martín (Juge au Tribunal) |
Cour des comptes européenne | Baudilio Tomé Muguruza |
Conseil des gouverneurs | Pablo Hernández de Cos |
Niveau d'intégration | |
Zone euro | Oui |
Espace Schengen | Oui |
Coopération structurée permanente | Oui |
Coopération renforcée « brevet » | Non |
Coopération renforcée « divorce » | Oui |
Coopération renforcée « transactions financières » | Oui |
Historique
Jusqu'en 1975, le régime franquiste est à la tête de l'Espagne et la maintient à la porte des Communautés européennes, fondées sur des principes démocratiques et le respect des droits de l'homme. La coopération se limite aux seules questions économiques. L'Espagne dépose sa candidature le mais celle-ci est rejetée le de la même année ; elle ne sera reçue qu'en 1977.
Le pays devient membre de l'Union européenne le , en même temps que le Portugal.
L'adhésion aux Communautés européennes lui permet de consolider son système politique démocratique et de favoriser son développement économique. Elle a également entraîné un relèvement rapide du niveau de vie des Espagnols, grâce aux échanges commerciaux avec les autres membres ainsi qu'aux fonds de cohésion, dont elle a largement bénéficié[1].
Felipe González, Premier ministre espagnol de 1982 à 1996, a beaucoup œuvré pour l'ancrage de son pays dans l'Europe communautaire. Il a également joué un rôle central dans la coopération avec les pays d'Amérique latine et ceux du pourtour méditerranéen.
Lors des négociations sur le traité de Nice, José María Aznar est parvenu à obtenir pour son pays un poids renforcé au Conseil européen et l'élection en 2004 de José Luis Rodríguez Zapatero a signé le retour à un gouvernement plus favorable à l'intégration européenne et plus proche du couple franco-allemand.
Relations politiques
Trois présidents du Parlement européen possédaient la nationalité espagnole : Enrique Barón Crespo (de 1989 à 1992), José María Gil Robles (de 1997 à 1999) et Josep Borrell (de 2004 à 2006).
De janvier à juin 2010, l'Espagne a assuré pour la quatrième fois la présidence du Conseil de l'UE. Les précédente présidence étaient en 1989, 1995 et 2002.
Le pays compte 59 députés au Parlement européen.
Le commissaire européen espagnol est Josep Borrell, responsable de la diplomatie européenne (Haut représentant de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité) et vice-président de la Commission européenne[2].
Sources
Références
- « Fiche sur l'Espagne », sur touteleurope.eu (consulté le ).
- « Qui sont les nouveaux dirigeants de l’UE ? Josep Borrell en 3 points », sur eurocircle.fr (consulté le ).
Bibliographie
- Joël Rideau, « Espagne », dans Droit institutionnel de l'Union européenne, LGDJ, (ISBN 978-2-275-03381-5, ISSN 0990-3909), p. 1193-1207
Compléments
Articles connexes
Liens externes
- « Relations avec l'Union européenne », sur le site du Ministère des Affaires étrangères français.
- (en) « Permanent Representation of Spain to the EU », sur le site du Ministère des Affaires étrangères espagnol.
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