Relativisme moral

Le relativisme moral ou relativisme éthique est la doctrine philosophique qui consiste à considérer que les valeurs morales ne peuvent être évaluées objectivement. Tout jugement moral serait ainsi exclusivement tributaire de la culture dont il est issu, de sorte qu'aucune considération morale universelle ne pourrait être établie.

Cette vision s'oppose à celle de l'universalisme moral[1].

Des penseurs idéalistes comme Kant chercheront à imposer l'unicité de « la Morale » en laïcisant la morale chrétienne unique[réf. nécessaire] et universelle.

Des penseurs matérialistes comme Spinoza ou Nietzsche conserveront la pluralité des morales humaines tout en tâchant de trouver des critères qui permettent de juger une valeur (« Quelle est la valeur d'une valeur morale ? »). La favorisation ou la nuisance de la vie est le critère le plus souvent rencontré chez les penseurs matérialistes[réf. nécessaire].

Notes et références

  1. Éric Monnet Faut-il avoir peur du relativisme? : entretiens avec Serge Gruzinski et David Bloor ; conférence de Philippe Descola, ENS Editions, 2007, (ISBN 2847881158 et 9782847881158), 256 pages extraits

Bibliographie

  • Steven Lukes (trad. de l'anglais par Alice el-Wakil), Le relativisme moral, Genève, Markus Haller, coll. « Inférences », , 287 p., 20,5 x 2 x 13 cm (ISBN 978-2-940427-22-2 et 2-940427-22-4)

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