René-Chrétien-Auguste de Lamoignon

René-Chrétien-Auguste, marquis de Lamoignon (, Paris - , Saint-Ciers-la-Lande), est un homme politique français.

René-Chrétien-Auguste de Lamoignon

Louis-Léopold Boilly, Portrait d'Auguste de Lamoignon, huile sur toile ovale
Fonctions
Membre de la Chambre des Pairs

(12 ans, 5 mois et 27 jours)
Pairie à vie
Conseiller général de la Gironde

(7 ans)
Circonscription Canton de Saint-Ciers-sur-Gironde
Prédécesseur Fonction recréée
Successeur Jean-Pierre-Henri-Amédée de Conteneuil
Maire de Saint-Ciers-sur-Gironde
Biographie
Titre complet Marquis de Lamoignon, de Basville
Date de naissance
Lieu de naissance Paris
Date de décès (à 79 ans)
Lieu de décès Saint-Ciers-sur-Gironde
Nationalité française
Père Chrétien-François de Lamoignon de Bâville
Mère Marie-Louise Berryer
Conjoint Marie-Henriette d'Augerville d'Aurcher
Enfants Sans
Famille Famille de Lamoignon
Profession homme politique
Distinctions Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Religion Catholicisme

Blason

Biographie

Fils de Chrétien François de Lamoignon de Bâville et de Marie Élisabeth Berryer, fille de Nicolas-René Berryer.

Il épouse, le , à Caen, Marie Henriette d'Augerville d'Aurcher, fille de Louis Robert Guillaume d'Augerville d'Aurcher et de Marie Catherine de Bernières[1].

Le , il est nommé conseiller au Parlement de Paris, en lieu et place de Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau[2].

Il se retire à Basville, en 1788, lorsque son père remet sa démission de la charge de Garde des sceaux au roi.

Le , il est attaché à l'État-major, avec le grade de Capitaine, sans appointements[3].

Aide de camp du maréchal de Broglie en 1789[3],[4].

Au moment de la Terreur, il s'exile en Angleterre et ne rentre en France que sous le Consulat[4].

Il se retire dans ses propriétés de Saint-Ciers-la-Lande, où il installe des écuries remarquables.

Ancien officier dans l'armée, il est nommé chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, le .

Maire de Saint-Ciers-la-Lande(actuel Saint-Ciers-sur-Gironde), de 1813 à son décès, et conseiller général de la Gironde[4], il est nommé Pair de France le [5], et siège à la Chambre-Haute dans la majorité jusqu'à sa mort.

En 1841, il est président de la commission syndicale des marais de Saint-Simon[6].

Il meurt le en son domicile, à Saint-Ciers-la-Lande[7].

Notes et références

  1. Archives départementales du Calvados (4 E 1287)
  2. Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France - Tome XXVI, Paris, H. Champion, (lire en ligne), L'état-civil des citoyens nobles de Paris en 1789 - p. 335
  3. Léon Hennet, Regards en arrière - Études d'histoire militaire sur le XVIIIe siècle - l'État-major, Paris, Librairie militaire R. Chapelot et Compagnie, (lire en ligne), p. 143
  4. Édouard Féret, Statistique générale topographique, scientifique, administrative, industrielle, commerciale, agricole, historique, archéologique et biographique du département de la Gironde, Féret et fils (Bordeaux), G. Masson et Émile Lechevalier (Paris), (lire en ligne), p. 367
  5. Procès-verbal des séances de la Chambre des Pairs, Paris, Imprimerie de Crapelet, (lire en ligne), p. 54
  6. Conseil général de la Gironde, Rapports et délibérations, Bordeaux, (lire en ligne), p. 455
  7. Archives départementales de la Gironde (1 MI EC 276-R19)

Voir aussi

Sources

Article connexe

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