René-Julien Marquis
René-Julien Marquis (Rochefort (Charente-Maritime), -Nice, ), est un officier de marine français, père d'André Marquis.
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René-Julien Marquis | |
Naissance | Rochefort |
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Décès | (à 83 ans) Nice |
Origine | Français |
Allégeance | France |
Arme | Marine nationale |
Grade | Vice-amiral |
Années de service | 1865 – 1911 |
Commandement | Inconstant Indre Dévastation Suffren Marceau Duguay-Trouin 2e division de l'escadre de Méditerranée |
Conflits | Expédition du Mexique Siège de Paris Conquête de la Tunisie |
Distinctions | Grand Officier de la Légion d'honneur Commandeur de l'ordre du Médjidié Commandeur de l'Ordre du Sauveur. |
Autres fonctions | Préfet maritime de Rochefort Préfet maritime de Toulon |
Famille | André Marquis (fils) |
Biographie
Fils d'un notaire, il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors à la division navale du Pacifique sur la Vénus et prend part au débarquement de Mazatlán au Mexique.
Enseigne de vaisseau (), il embarque à Toulon sur les transports Var puis Marne avant d'être envoyé au bataillon des fusiliers marins en . Il se fait alors remarquer durant le siège de Paris. Grâce à sa conduite au fort de Rosny et aux batailles du plateau d'Avron, il est promu lieutenant de vaisseau pour faits de guerre ().
En , il sert sur l'Atalante à la division du Pacifique puis fait l’École de canonnage à Toulon sur l'Alexandre (en) et sur le Souverain (1876) avant d'être nommé officier d'ordonnance du préfet maritime de Toulon Marie Jules Dupré en . En , il embarque sur le cuirassé Colbert comme officier de tir en escadre d'évolutions et devient en , officier de manœuvre sur l'Intrépide. Il participa alors au bombardement de Sfax puis sert sur les cuirassés Colbert et Marengo (1881-1882) avant d'être nommé commandant de l'aviso Bruat à la station de Nouvelle-Calédonie où il travaille à des sondages d'hydrographie pour préparer la pose d'un câble télégraphique vers l'Australie. Ce travail lui apporte en un témoignage de satisfaction.
Capitaine de frégate (), il devient en , second du Colbert en escadre d'évolutions et sert en 1887 à la majorité à Toulon. En 1888, il commande l'aviso Inconstant puis passe second du croiseur La Clochetterie à Terre-Neuve (1889) avant d'y commander le transport Indre.
Capitaine de vaisseau (), major général à Rochefort, il devient en adjoint aux inspecteurs généraux de la marine. Il commande alors le cuirassé Dévastation.
Sous-chef d'état-major à Toulon (), commandant du cuirassé Suffren, il obtient en un témoignage de satisfaction pour la qualité de son instruction donnée aux gabiers. En , il commande le cuirassé Marceau en escadre de Méditerranée et mérite de nouveau des félicitations pour avoir déséchoué le cuirassé Formidable ().
Major de la marine à Toulon (), il commande en le croiseur Duguay-Trouin à l'escadre d'Extrême-Orient et devient commandant supérieur à Kouang-Tchéou-Wan nouvellement vendu par la Chine à la France.
Major général à Rochefort (), contre-amiral (), il commande la 2e division de l'escadre de Méditerranée sur le Charles Martel () puis sur le Iéna avant d'être promu vice-amiral en .
Préfet maritime de Rochefort (), il devient préfet maritime de Toulon en et prend sa retraite en .
Peintre et musicien, Marquis est célèbre pour avoir découvert l'enseigne Gervèse.
Récompenses et distinctions
- Chevalier (), Officier (), Commandeur () puis Grand Officier de la Légion d'honneur ()
- Commandeur avec plaque de l'ordre du Médjidié.
- Commandeur de l'Ordre du Sauveur de Grèce.
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Paris, Tallandier, coll. « Dictionnaires », , 537 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2847340082), p. 359
Liens externes
- René-Julien Marquis sur le site de l’École navale (avec photographies)
- « Cote LH/1750/73 », base Léonore, ministère français de la Culture
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