René Bazin (aviateur)
René Bazin, né à Nantes (Loire-Atlantique) le et mort le est un aviateur français, pionnier de l'aviation qui s'est illustré en Colombie et est à l'origine de l'aéro-club de la presqu'île guérandaise.
Ne doit pas être confondu l'écrivain René Bazin.
Naissance | |
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Décès |
(à 78 ans) La Baule-Escoublac |
Nom de naissance |
René Joseph Bazin |
Nationalité | |
Activité |
Conflit | |
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Distinctions |
Biographie
René Bazin naît à Nantes le . Il est mécanicien à Toussus-le-Noble en 1912 chez Henri Farman[1].
Durant la Première Guerre mondiale, il est observateur dans l'aviation avec le grade d'adjudant[2]. Il est cité à l'ordre de l'aéronautique de la 2e armée le : « pilote de premier ordre, d'un courage et d'une habilité remarquables. Au cours des dernières opérations du 11 au , a permis aux observateurs d'exécuter avec succès de nombreux réglages d'ALGP à très grande distance. En plus de son travail normal de réglage d'artillerie, a effectué le , une reconnaissance photographique de 150 km dans les lignes ennemies[2] ».
Il crée en Colombie une liaison postale bi-hebdomadaire à partir du à bord d'un Farman Carthagena[1]. Il est à l'origine de la création de la section de l'aéro-club de l'Atlantique pour la presqu'île guérandaise.
Les 23 et , il inaugure la ligne Londres - Deauville - La Baule avec les pilotes Dubois et Paul Minot[N 1].
Il est le fondateur et président de la section de l'association amicale des Vieilles Tiges, regroupant les pilotes d'avant-guerre, pour la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire et la Vendée en 1960[1].
Il meurt dans un accident de voiture le .
Distinctions
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918 avec 5 palmes.
- Médaille militaire
- Médaille de l'Aéronautique
Il est capitaine honoraire de l'Armée de l'air, officier de la Légion d'honneur, titulaire de la croix de guerre 1914-1918 avec palmes, président de l'association des médaillés militaires et titulaire de la médaille d'honneur de l'Aéronautique[1].
Hommages
Une avenue de La Baule-Escoublac et la piste principale de l'aérodrome de La Baule-Escoublac portent son nom[1].
Notes et références
Notes
- Rapporté par le journal La Mouette du [1].
Références
- Ouvrage collectif, La Baule de A à Z : petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006), p. 25.
- « Historique de l'escadrille 210 », sur albindenis.free.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard Marck, Dictionnaire universel de l'aviation, Paris, Tallandier, , 1129 p. (ISBN 2-84734-060-2), p. 79-80.
Liens externes
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