René Galy-Dejean

Biographie

René Galy-Dejean commence sa carrière comme secrétaire particulier, puis chef adjoint de cabinet et enfin chef de cabinet du ministre des Postes et Télécommunications Jacques Marette, de 1962 à 1967. Il rejoint ensuite le cabinet de Georges Pompidou à Matignon, puis lorsque ce dernier succède au général de Gaulle à l'Élysée, René Galy-Dejean devient chargé de mission puis conseiller technique au secrétariat général à la présidence de la République. En 1974, il devient chef de cabinet de Georges Pompidou[1],[2].

En parallèle, René Galy Dejean mène une carrière politique. De 1964 à 1965, il est maire adjoint du 15e arrondissement de Paris ; de 1971 à 1977, conseiller de Paris. Maire du 15e arrondissement depuis 1983, il est élu député de la 13e circonscription de Paris lors d'une élection législative partielle contre le député sortant Michèle Barzach.

Trésorier de la campagne d'Édouard Balladur en 1995. Il a été entendu comme témoin assisté, par le juge du pôle financier Renaud Van Ruymbeke, le sur le versement, en espèces, sur le compte de campagne de l'ancien premier ministre, d'une mystérieuse somme de 7 millions de francs (un peu plus d'un million d'euros) qu'il assure n'avoir jamais déposée, le .

Lors des élections municipales de mars 2001, c'est en tant que candidat divers-droite qu'il se présente face aux listes RPR-UDF-DL présentées par Philippe Séguin et celles de Jean Tiberi (RPR dissident). Au soir du premier tour, il arrive second à droite avec 19 % des suffrages exprimés derrière la liste officielle du RPR menée par Édouard Balladur ((27 %). Les deux listes fusionnent pour le second tour et l'emportent avec 56 % des voix contre la liste socialiste menée par Anne Hidalgo. René Galy-Dejean est alors réélu maire du 15e arrondissement.

Il est élu député dès le 1er tour le , pour la XII (2002-2007), dans la circonscription du 13e arrondissement de Paris.

Il est membre du bureau exécutif de l'association « Les gaullistes du Renouveau Le Chêne » de Michèle Alliot-Marie.

Souhaitant rajeunir ses listes, l'UMP ne renouvelle pas sa candidature pour les élections législatives de et présente Jean-François Lamour dans la 13e circonscription de Paris. Maintenant une candidature dissidente, René Galy-Dejean est exclu de l'UMP le . Au soir du premier tour, n'ayant réuni que 11,44 % des voix, René Galy-Dejean est éliminé du second tour opposant le candidat UMP Jean-François Lamour (36,59 %) à la candidate socialiste Anne Hidalgo (28,21 %).

Après sa défaite aux élections législatives de 2007, il participe à la création d'un nouveau groupe au Conseil de Paris, "Paris Libre" avec d'anciens dissidents de l'UMP. Il ne se représente pas aux élections municipales de et quitte la vie politique.

Détail des mandats et fonctions

Notes et références

  1. Sabrina Tricaud et Emilie Willaert, « Les cabinets de Georges Pompidou à Matignon et à l'Elysée (1962-1974) », Histoire@Politique, vol. 8, no 2, , p. 86 (ISSN 1954-3670, DOI 10.3917/hp.008.0086, lire en ligne, consulté le )
  2. « Entretien de René Galy-Dejean, réalisé par Philippe Nivet et Véronique Pradier », sur FranceArchives (consulté le )
  3. Site de l'IFRI

Liens externes

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