René Resciniti de Says

René Resciniti de Says, dit Gustavo ou René l'Élégant, est un militant nationaliste français né en 1951 et mort le .

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René Resciniti de Says
Biographie
Naissance
Décès
Surnom
René l'Élégant
Pseudonyme
Gustavo
Nationalité
Activité

Il est notamment connu pour s'être présenté comme l'assassin d'Henri Curiel et de Pierre Goldman.

Biographie

Né en 1951, il est le fils d'une chanteuse lyrique.

En 1964, il adhère, à l'âge de 14 ans, au mouvement royaliste la Restauration nationale, où il milite au sein de son service d'ordre[1].

Dans l'armée et avec les mercenaires de Bob Denard

Parachutiste au 9e RCP puis au 6e RPIMA, il combat ensuite dans les Phalanges libanaises et comme mercenaire aux côtés de Bob Denard, avec lequel il mène une tentative de coup d'état au Bénin en .

Assassinat de Pierre Goldman

Le , dans un documentaire de Michel Despratx diffusé sur Canal+, sous le pseudonyme de Gustavo, il affirme qu'il est l'homme qui, appartenant au groupe Honneur de la Police, a assassiné Pierre Goldman le jeudi , en pleine rue, à bout portant, place de l'Abbé-Georges-Hénocque dans le 13e arrondissement de Paris. En 2012, la lettre Faits et Documents révèle son identité[2],[3],[4].

Assassinat d'Henri Curiel

En paraît Le Roman vrai d'un fasciste français, qui retrace la vie et contient les confessions de René Resciniti de Says[5]. Celui-ci y répète être l'assassin de Pierre Goldman — ce qui se chuchotait depuis plusieurs années — et se revendique aussi comme celui d'Henri Curiel. Ce militant anticolonialiste avait été abattu en 1978 au pied de son immeuble à Paris Ve, et son assassinat était resté inexpliqué après l'échec de l'enquête judiciaire officielle.

René Resciniti de Says affirme avoir ainsi exécuté une « commande » passée par certains responsables de services français, notamment Pierre Debizet, à l'époque patron du SAC[6]. Si René Resciniti de Says explique avoir voulu assassiner le chef (1960-1962) des réseaux français d'aide au FLN (« les porteurs de valise »), les « services » en voulaient surtout à l'action de Henri Curiel en soutien aux mouvements tiers-mondistes des années 1970 soupçonnés de faire le jeu des Soviétiques[7],[8].

Après les assassinats

Il est défendu par Laurent Moury, dont il est par ailleurs l'ami[1].

Il meurt en 2012.

Références

Bibliographie

  • Christian Rol, Le Roman vrai d'un fasciste français : vie et mort de l'homme qui tua Pierre Goldman et Henri Curiel, La Manufacture de livres, coll. « Documents », , 336 p. (ISBN 2-358-8709-9-4 et 978-2-358-8709-9-3, SUDOC 187419221)
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