Renault Express (1985)

Apparu en au sein de la gamme Renault, le Renault Express I (dénommé Renault Rapid ou Renault Extra sur certains marchés d'exportation comme l'Allemagne et le Royaume-Uni) était un utilitaire léger, construite de 1985 à 2000 par la société française Renault.

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Renault Express (1985)

Renault Express I phase I

Marque Renault
Années de production 1985 - 2000
Phase 1 : 1985 - 1991
Phase 2 : 1991 - 1994
Phase 3 : 1994 - 2000[1],[2]
Production 1 730 000[3] exemplaire(s)
Classe Utilitaire léger
Usine(s) d’assemblage Maubeuge
Valladolid
Palencia
Taichung
Montevideo
Moteur et transmission
Énergie Essence, diesel
Moteur(s) Essence
moteur Cléon-Fonte:
956 cm3
1 108 cm3
1 237 cm3
1 390 cm3 (injection)
1 397 cm3
moteur Energy:
1 390 cm3
moteur D:
1 149 cm3
Diesel
moteur F:
1 596 cm3
1 870 cm3
Électrique
21 kW (30 ch)
Position du moteur Transversale avant
Transmission Traction
Boîte de vitesses Manuelle 4 ou 5 rapports
Poids et performances
Poids à vide De 775 à 1 245 kg
Vitesse maximale 155 km/h
Châssis - Carrosserie
Châssis Renault Supercinq Renault Clio I Renault Twingo I
Suspensions AV : Pseudo MacPherson + ressorts hélicoïdaux
AR : Bras tirés + barres de torsion
Direction A crémaillère et assistée suivant les modèles.
Freins AV : Disques
AR : Tambours
Dimensions
Longueur 3 982 mm
Largeur 1 588 mm
Hauteur 1 790 mm
Volume du coffre De 710 à 2 600[4] dm3
Chronologie des modèles
Express I phase 2.
Express I phase 3.

Le Renault Express fait largement appel à la banque de pièces Renault qui lui sont contemporaines.

L'Express est dérivé étroitement de la Renault Supercinq dont il partage partiellement le soubassement. Cependant, pour certains modèles, celui-ci est équipé d'un train arrière à quatre barres, se retrouvant sur les versions sportives Supercinq GT Turbo ou 9 et 11 Turbo puis sur les 9 et 11 équipées du 1 721 cm3), l'empattement, les porte-à-faux et la face avant (masque avant, ailes et capot) sont spécifiques.

Caisse

La caisse, en acier à structure autoportante, conçue dans un souci d'équilibre entre rigidité et légèreté, pouvait être tôlée, semi vitrée pour dégager la visibilité 3/4 arrière, vitrée, être équipée de deux portes battantes ou d'un hayon. Elle a existé en 2 et 5 places, et une variante pick-up a été fournie par l'entreprise de carrossiers indépendants (Gruau par ex.).

Elle reprend une originalité de la Renault 4 Fourgonnette, le « girafon », en option, permettant de charger des éléments longs dépassant du haut des 2 portières arrière.

Motorisations et technique

Les « moteurs Cléon-Fonte » (essence) étaient disposés transversalement à l'avant, et couplés à une boîte quatre ou cinq rapports + marche arrière apparue sur les Renault 9 et 11. Les cylindrées étaient de 956, 1 108 et 1 397 cm3.

Sur les modèles les plus récents, un « moteur Energy » 1,4 litre de 80 chevaux était également disponible, moteur beaucoup plus moderne (arbre à cames en tête) et économique, ainsi que le « moteur D » de 1.2 type D7F de 60 chevaux.

Le 956 cm3 fut rapidement abandonné, à cause de performances limitées et d'une consommation élevée. Renault proposa également des motorisations diesel, un 1,6 litre « moteur F » type F8M, dérivé du bloc F2N de 1 721 cm3 essence, ces deux derniers déjà vus sous le capot des Super 5, 9 et 11, puis le « moteur F » type F8Q de 1,9 litre diesel, inauguré par la Renault 19.

La boîte de vitesses est de type JB, 4 ou 5 rapports synchronisés, identiques aux boîtes des Supercinq, 9 et 11, mais aux rapports à l'étagement différent. La direction est classique, à crémaillère, assistée en option ou série sur les derniers modèles.

Il s'agit d'une traction avant. Les suspensions avant sont indépendantes, avec ressorts hélicoïdaux et amortisseurs et barre anti-roulis dérivés directement de la Supercinq ; Sur certains modèles, pas tous, le train arrière est « rigide déformable » dit également dénommé "à épure programmée", à 4 barres de torsion et amortisseurs hydrauliques télescopiques.

Le freinage, de type hydraulique à double circuit, est mixte, disques pleins à l'avant, tambours à l'arrière, assisté par un servofrein à dépression. Le frein de parking et de secours est à commande à câbles et actionne les mâchoires de tambour arrière.

Cette auto a existé en variante électrique, rare. Elle était également équipée du tableau de bord des Super 5 entrée de gamme, ce dernier étant modifié pour recevoir les équipements relatifs à son mode de propulsion (jauge de batterie, par exemple).

Concurrence et ventes

En concurrence directe avec le Citroën C15 et la Fiat Fiorino, la fourgonnette Express remporta un grand succès parmi les utilitaires légers, et s'est posée, à terme, en succession a la Renault 4 Fourgonnette.

Elle fut également disponible en version cinq places. Cette auto présente tant de similitudes avec la Super 5 et Clio Diesel qu'il est possible de remplacer, relativement simplement, le moteur d'origine par un moteur plus gros de même origine Renault, comme le puissant 1,7 litre de 120 ch turbocompressé issus de Volvo 440 et 480 turbo, ou bien par le 2 Litres des Clio Williams/Mégane, ou même par le 1.9 L Turbo Diesel des R19, le bloc F étant commun à ces moteurs-là... Pour les versions essence, il reste la possibilité du moteur 1 397 cm3 suralimenté des Super 5 GT Turbo et R9 et R11 Turbo. Toutefois, il faut bien préciser que tous ces montages alternatifs sont bien entendu illégaux et réservés à une utilisation en circuit fermé.

À l'exportation, principalement en Allemagne, la fourgonnette était baptisée Renault Rapid ainsi qu'Extra au Royaume-Uni (le nom étant déjà utilisé par Talbot pour les frères jumeaux des Citroën C25 - Peugeot J5 et Fiat Ducato I) ; et était équipée en fonction des législations, du « moteur Energy » dépollué ou du « moteur Cléon-Fonte », également dépollué (présence d'un EGR, d'un catalyseur…) et souvent d'un équipement sensiblement plus abondant (rangement au-dessus du conducteur, montre numérique, dégivrage de lunette arrière, antibrouillards, etc.). Les modèles les plus récents sont également équipés, en option ou série, de la direction assistée, de vitres électriques teintées, etc. bien loin du rustique engin des débuts.

Fin de commercialisation et relance commerciale

C'est à partir de la présentation du Renault Kangoo que la fourgonnette Express commence sa fin de carrière. En 1997, il ne subsiste de l'Express que quatre versions : Base et Europa (remplaçant RL, RN et Extra) pour les versions utilitaires, Europa et Symphonie (remplaçant les RN et RT) pour le Break 5 places. En 1998, ces versions 5 places disparaît, seules restent au catalogue les versions 2 places. L'Express disparaît en juillet 2000.

En novembre 2020, Renault annonce la commercialisation d'un nouvel Express à partir du printemps 2021, un utilitaire simple, basé sur le châssis du Dacia Dokker. Le jeudi 11 février, le constructeur confirme le lancement commercial. Ce nouvel Express est produit au Maroc[5].

Notes et références

  1. Renault Express Historique. Thesupercinq.free.fr.
  2. Il était une fois..., Renault Express : L'Express(ion) distinguée. Aujourdhui.ma.
  3. Source : revue Renault Synchro n°43, septembre 2000.
  4. Caracteristiques techniques. Thesupercinq.free.fr.
  5. « Express: versions, prix, équipements, caractéristiques », sur Planète Renault (consulté le )
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