Rhinocorne et ses évolutions

Rhinocorne (サイホーン, Sihorn, dans les versions originales en japonais) et ses évolutions, Rhinoféros (サイドン, Sidon) et Rhinastoc (ドサイドン, Dosidon), sont trois espèces de Pokémon.

Rhinocorne et ses évolutions
Rhinocorne
Nom japonais サイホーン
Nom anglais Rhyhorn
Types Sol / Roche
Génération Première
Pokédex no 111
Taille 1,0 m
Poids 115,0 kg
Rhinoféros
Nom japonais サイドン
Nom anglais Rhydon
Types Sol / Roche
Génération Première
Pokédex no 112
Taille 1,9 m
Poids 120,0 kg
Rhinastoc
Nom japonais ドサイドン
Nom anglais Rhyperior
Types Sol / Roche
Génération Quatrième
Pokédex no 464
Taille 2,4 m
Poids 282,8 kg

Création

Image externe
Rhinoféros aux côtés du héros dans un croquis du projet Capsule Monsters

Propriété de Nintendo, la franchise Pokémon est apparue au Japon en 1996 avec les jeux vidéo Pocket Monsters Vert et Pocket Monsters Rouge. Son concept de base est la capture et l'entraînement de créatures appelées Pokémon, afin de leur faire affronter ceux d'autres dresseurs de Pokémon. Chaque Pokémon possède un ou deux types – tels que l'eau, le feu ou la plante – qui déterminent ses faiblesses et ses résistances au combat. En s'entraînant, ils apprennent de nouvelles attaques et peuvent évoluer en un autre Pokémon[1].

La conception de Rhinocorne et Rhinoféros est l'œuvre, comme pour la plupart des Pokémon, de l'équipe chargée du développement des personnages au sein du studio Game Freak. Leur apparence est finalisée par Ken Sugimori pour la première génération des jeux Pokémon, Pokémon Rouge et Pokémon Vert, sortis à l'extérieur du Japon sous les titres de Pokémon Rouge et Pokémon Bleu[2],[3].

Rhinoféros est le tout premier Pokémon créé : il figure ainsi aux côtés du héros dans le projet de manga Capsule Monsters, aux origines de Pokémon[4]. L'idée est alors que chaque créature doit avoir une fonction précise pour aider leur dresseur : dans le cas de Rhinoféros, il s'agit de déplacer de lourdes charges (ce qui constituera au final la capacité « Force »)[5],[6]. Il est également le premier Pokémon à être finalisé lors du développement de Pokémon Rouge et Bleu[7]. Les statues récurrentes de Rhinoféros dans Pokémon Rouge et Bleu sont un hommage à cette origine[8].

Le nom de Rhinocorne provient des mots « rhinocéros » et « corne ». Le nom de Rhinoféros provient des mots « rhinocéros » et « féroce ».

Description

Images externes
Rhinocorne sur le site officiel Pokémon
Rhinoféros sur le site officiel Pokémon
Rhinastoc sur le site officiel Pokémon

Rhinocorne

Rhinocorne est un Pokémon de type roche et sol. Il ressemble à un rhinocéros de pierre. Il a une ossature 1 000 fois plus résistante que celle de l'homme. Il a cependant un gros défaut : son cerveau est peu développé. Il oublie toujours pourquoi il a commencé à charger. Ses petites pattes ne lui permettent pas de tourner en chargeant ; une fois lancé seul l'épuisement l'arrête.

Rhinoféros

Rhinoféros est l'évolution de Rhinocorne. Rhinoféros est un Pokémon de type roche et sol. Il ressemble à un rhinocéros de pierre, comme Rhinocorne, mais Rhinoféros est bipède. Sa corne peut tournoyer comme un foret. Il est bien plus intelligent que Rhinocorne. Sa peau peut résister à la lave.

Il évolue en lui tenant l'objet Protecteur en l'échangeant.

Rhinastoc

Rhinastoc est l'évolution de Rhinoféros. Il est apparu à la 4e génération.

Apparitions

Jeux vidéo

Rhinocorne, Rhinoféros et Rhinastoc apparaissent dans la série de jeux vidéo Pokémon. D'abord en japonais, puis traduits en plusieurs autres langues, ces jeux ont été vendus à près de 200 millions d'exemplaires à travers le monde[9]. Rhinoféros est notamment utilisé par Giovani, le boss de la Team Rocket.

Série animée et films

La série télévisée Pokémon et les films qui en sont issus narrent les aventures d'un jeune dresseur de Pokémon du nom de Sacha, qui voyage à travers le monde pour affronter d'autres dresseurs ; l'intrigue est souvent distincte de celle des jeux vidéo[10]. Rhinoféros apparait dans le premier film de l'animé comme étant un Pokemon d'un dresseur élite.

Notes et références

Notes

    Références

    1. Alvin Haddadène et Loup Lassinat-Foubert, Générations Pokémon : 20 ans d'évolutions, Toulouse, Third éditions, , 327 p. (ISBN 979-10-94723-20-3), p. 95 Chapitre V - Les mécaniques de jeu
    2. (ja) (ja) Équipe Nintendo, « 2. 一新されたポケモンの世界 », sur Nintendo.com, Nintendo (consulté le ), p. 2
    3. (en) Stuart Bishop, « Game Freak on Pokémon ! », CVG, (consulté le )
    4. « Capsule monsters », sur Official Nintendo Magazine
    5. (ja) « 開発スタッフインタビュー/キャラクターが決まるまで », sur Nintendo.jp, Nintendo (consulté le ), p. 3
    6. Raphaël Pezet, « Pokémon : Ils nous ont tous attrapés ! », Pix'n love, no 28, , p. 115
    7. Haddadène & Lassinat-Foubert 2015, p. 29
    8. « Rhydon is the first Pokémon », sur Official Nintendo Magazine
    9. « Pokémon : Or HeartGold - Pokémon : Argent SoulSilver », sur afjv.com (consulté le )
    10. Haddadène & Lassinat-Foubert 2015, p. 291-292

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Alvin Haddadène et Loup Lassinat-Foubert, Générations Pokémon. 20 ans d'évolutions, Toulouse, Third éditions, , 327 p. [détail des éditions] (ISBN 979-10-94723-20-3)


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